Suite à la conférence de presse du chef de l’Etat sur la situation au Niger : La Fondation Malehossou fait une «proposition de sortie de crise»

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La sortie médiatique du chef de l’Etat, jeudi 8 février, a permis aux citoyens du Bénin et du monde d’avoir l’avis et de savoir sa position sur plusieurs sujets d’actualité au plan national et international. Sur la situation au Niger, la Fondation Malehossou rassure Patrice Talon qu’il a tout le soutien du peuple dont l’attente est la levée des sanctions pour le soulagement des peines des populations.

Lors de sa sortie médiatique du jeudi 8 février, le président Patrice Talon a indiqué qu’il a entamé des échanges avec ses pairs de la sous région et qu’il espère que les sanctions contre le Niger seront levées à court terme.

Patrice Talon a expliqué que les sanctions imposées par la Cedeao au Niger n’étaient pas censées durer dans le temps. «Si la Cedeao a été dans son rôle jusqu’ici, le réalisme suggère que les chefs d’Etat de la sous-région prennent acte de la situation au Niger, lèvent les sanctions et entament des discussions avec les autorités en place», a fait savoir Patrice Talon.

Certes, le Bénin n’envisage pas de prendre des mesures unilatérales de réouverture de ses frontières avec le Niger en violation des sanctions prononcées par la Cedeao.

Au cours d’une conférence publique, lundi 12 février 2024 à Cotonou à son siège, la Fondation Malehossou qui œuvre pour la paix, l’amour, le bien -être des populations a annoncé son soutien au  gouvernement pour la levée des sanctions contre le Niger et la réouverture des frontières. « Nous à la Fondation Malehossou, nous avons pensé et mis en place une proposition de sortie de crise, que nous avons eu l’honneur de présenter aux autorités habiletés de notre pays, en occurrence au ministre des affaires étrangères», a dit dans une déclaration liminaire Justino Vieyra, chargé de mission de la Fondation. Et de poursuivre, « nous sommes convaincus que cette proposition que nous sommes prêts à exécuter nous-mêmes, viendra parallèlement en appui aux efforts du chef de l’Etat, pour qu’au plus tôt, nous assistions à la levée des sanctions pour le bonheur des populations».

Selon des confidences, des membres de la Fondation Malehossou pourraient se rendre dans les prochains jours au Niger afin d’échanger avec des autorités à divers niveaux. Un déplacement au Nigéria n’est pas à écarter. Et pour ces déplacements, le président de la Fondation Malehossou est clair. C’est une mission parallèle aux efforts du gouvernement. Et c’est la Fondation Malehossou elle même qui supporte les frais de ce déplacement de ses membres grâce à ses soutiens. Répliquant à ceux qui font croire que la Fondation a de soutien financier du gouvernement, la Fondation se porte à faux et persiste et signe. «Le gouvernement ne soutient financièrement aucune activité de la Fondation».

La question d’un 3è mandat pour Talon

« Nos esprits ont été définitivement apaisés sur les discours politiciens qui intensifiaient des suspicions d’un troisième mandat. En écoutant le chef de l’Etat affirmer clairement son opposition à toute révision de la constitution et en annonçant de ne plus s’y mêler du tout, nous pensons que ces citoyens aux intérêts inavoués qui attisaient la flamme d’une révision opportuniste pourront à présent l’éteindre définitivement pour que nous nous concentrions sur le développement de notre pays», a réagi La Fondation Malehossou .

Elle invite les acteurs politiques à mettre l’intérêt du pays au dessus de leurs intérêts personnels. « A la Fondation Malehossou, nous tenons à ce que les corrections demandées par la Cour constitutionnelle soient faites dans les règles de l’art, dans le respect de l’éthique et de la préservation de la paix», souligne la Fondation qui insiste sur le fait que « l’intérêt général doit guider nos honorables députés danS tous les choix qu’ils feront au nom du peuple qui les a mandatés, afin que les élections générales de 2026 se déroulent dan la paix et la transparence.

 

La Fondation fait cette suggestion au sujet de la retraite d’office des Forces de défense et de sécurité

La Fondation Malehossou a aussi abordé la question des Forces de défense et de sécurité envoyés d’office à la retraite. « Nous avons écouté les explications du chef de l’Etat sur les mesures sociales d’accompagnement prises en leur faveur et nous l’en remercions très sincèrement», a déclaré le chargé de mission de la Fondation. Cependant, la Fondation Malehossou suggère qu’à l’avenir, «les agents qui seront probablement envoyés d’office à la retraite, soient informés au moins deux ans à l’avance». « Cela leur permettrait de s’y préparer à tout point de vue, pour ne plus recevoir la nouvelle de leur départ à la retraite d’office comme un coup de pierre bien que dans le cas d’espèce le gouvernement a pris des mesures sociales pour les accompagner.

 

Appel au regard bienveillant du chef de l’Etat dans le dossier  du Groupe de presse La Gazette du Golfe

La Fondation Malehossou a fait un plaidoyer en faveur du personnel du Groupe de presse La Gazette du Golfe qui depuis quelques jours est sans activité car suspendu par l’instance de régulation dans les médias.

« Nous sommes convaincus qu’un regard bienveillant du chef de l’Etat dans ce dossier pourrait contribuer au rétablissement des choses pour le bonheur du personnel mais également le bonheur des téléspectateurs de suivre les programmes de ladite chaîne.

A l’endroit du peuple béninois la Fondation Malehossou invite les concitoyens au respect de l’institution qu’incarne le président de la république. S’il advenait que nous ne soyons pas en accord avec le chef de l’Etat sur des points donnés, notre tradition nous a suffisamment éduqués sur les bonnes manières à avoir pour attirer son attention et l’orienter sur la bonne voie», conseille la Fondation Malehossou.

Dans les prochains jours, la Fondation organise une campagne de sensibilisation des populations dans les départements de la Donga et de l’Alibori. L’objectif est de sensibiliser les jeunes contre les grossesses précoces ainsi que les mariages précoces, a annoncé le président de la Fondation Malehossou.

Faut-il le préciser, selon les structures , dans la Donga en 2023 plus de 1.000 filles entre 10 et 13 ans sont soit envoyées en mariage forcé ou sont victimes de grossesses précoces.

Pape B.T.