Botswana : La démocratie en Afrique au cœur d’un sommet international

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Depuis le mercredi 6 juillet dernier, plusieurs personnalités, experts, acteurs de la société civile et autres hauts cadres, venus du continent, de l’Amérique et d’ailleurs sont réunis à Gaborone, au Botswana pour réfléchir sur les menaces qui pèsent sur la démocratie en Afrique et tenter d’apporter des approches de solutions.

Ce sommet qui prend fin ce vendredi 8 juillet portesur le constitutionnalisme et laconsolidation démocratique. Il a été lancé par le président Botswanais, Mokgweetsi E.K. Masisi, à Avani Resort l’hôtel Gaborone.

Au regard de l’affaiblissement de la démocratie en Afrique ces dernières années et qui est lié à des comportements contraires aux principes démocratiques que posent de plus en plus nombre de dirigeants africains, le sommet s’est fixé comme objectifdepromouvoir : le dialogue sur des valeurs comme le constitutionnalisme,la consolidation de la démocratie et l’état de droit à travers le continent africain.

En somme, la vision du sommet de Gaborone est de promouvoir le progrès démocratique,la résilience face au recul démocratique et l’érosion du constitutionnalisme en Afrique. Ce sommetquiest une initiative de NDI, appuyé par le gouvernement Botswanais, OSF Africa,et d’autres partenaires, s’est appesanti sur des  panels. On peut citer : le constitutionnalisme et les défis du recul démocratique en Afrique ; la recherche en Afrique sur la limitation des mandats constitutionnels ; perspectives sur la consolidation du constitutionnalisme en Afrique ;le leadership féminin et les efforts de démocratisation en Afrique ; le pouvoir exécutif et l’éthique de la gestion du pouvoir politique ; les Institutions régionales face au recul démocratique ; la société civile, les médias et la mobilisation citoyenne en faveur de la limitation des mandats.

Les travaux qui se poursuivent à la capitale Botswanaise prennent fin ce vendredi. Mais d’ores et déjà, les participants au sommet de Gaborone s’accordent dès le premier jour à inviter les africains à trouver le mécanisme d’arrêter la tendance à réviser la constitution par les dirigeants du continent pour briguer un troisième mandat.« Non au troisième mandat ! ». Tel est le slogan adopté à ce sommet.

Igor WOTTO, Mdm depuis Gaborone