Anthologie de la musique béninoise : Jean Michel Hervé Abimbola, l’ange gardien de la culture béninoise

Santé & Culture

Jean Michel Hervé Abimbola est désormais l’ange gardien de la culture béninoise. En témoigne la cérémonie de lancement de la première édition du coffret «Anthologie de la musique béninoise ».

En présence de plusieurs de ses collègues membres du gouvernement, du Président de la Cour Constitutionnelle Me Joseph Djogbénou, de certains députés,  des membres du corps diplomatique accrédité au Bénin, des artistes, des fédérations d’artistes, acteurs culturels et d’autres fans de la musique béninoise, le Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola a présenté un pan de la musique béninoise résumée dans un coffret de 5 CD comportant 63 morceaux de 53 artistes de 1960 à nos jours…Ezin Gangnon, Nikanor, GG Vickey , Gnonnas Pedro , Poly Rythmo, Stan Tohon, Lionel Loueke, Zeynab , Angélique Kidjo, Teriba, les frères Guedehoungue, Nel Oliver , Alokpon, Adjahoui, Miguelito, Sessime, Jolidon Lafia, Gbesso, Madou, Ricos Campos, Afafa,H2O Assouka, Ardiess , Johnny Sourou,Faty, Zouley  Sangaré, Sessime* sont quelques-uns des artistes que l’on retrouve dans le coffret qui fait voyager et sauvegarde pour les générations futures ce patrimoine culturel immatériel qu’est la musique béninoise.

Il faut noter que seulement 1000 exemplaires sont produits  pour l’instant et sont  à offrir aux artistes du compil et aux hôtes du Bénin dans l’intention première d’exporter la musique béninoise en privilégiant le corps diplomatique accrédité au Bénin, et les visiteurs de marque. Quant aux mélomanes , ils pourront toujours aller acheter les œuvres des artistes concernés sur le marché en attendant la production à grande échelle et à des fins commerciales du coffret avec l’accord des détenteurs des droits d’auteur dans un futur pas si lointain.

Appuyé par les cadres de son Ministère notamment les très connus Florent Couao Z. et Carole Borna, le Ministre Jean Michel Abimbola vient de sauver le Bénin du risque de perdre la production de nos artistes depuis 60 ans car ni le public ni le privé ne se souciait de produire des archives pour la postérité.

A.C.C.

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