Droits de l'Homme : Fred Houénou se prononce sur le retrait du Bénin du protocole de la CADHP

Politique

Fred Houénou a donné sa position sur le retrait du Bénin du Protocole portant création de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).

 L’ex-responsable à la jeunesse et à la communication du parti FCDB et ancien conseiller à la jeunesse de Boni Yayi a donné sa position sur sa page facebook. Il fait un peu d’histoire. « Si nous avons recouvré notre volonté naturelle à la liberté pour exister en tant que communauté, parmi les nations libres et souveraines, c’est parce que, déjà au temps de la colonisation, des héros, engageant ce qu’ils avaient de plus cher, c’est-à-dire leur vie, leur honneur et leur liberté, s’étaient opposés à l’asservissement de notre peuple », rappelle Fred Houenou. Pour le Président du Mouvement RPR, le Bénin est une République, un Etat indépendant et libre. « Son peuple, le peuple du Bénin, est souverain et exprime sa souveraineté à travers la convocation de son corps électoral. Son gouvernement est celui du peuple par le peuple et pour le peuple », écrit-il sur sa page.

« Plusieurs fois, déjà notre pays a été condamné par des décisions des juridictions internationales sans jamais penser à se retirer de l’un quelconque des protocoles », rappelle le conseiller du ministre porte-parole du gouvernement Talon.

Selon lui, «  quand une décision en vient à remettre en cause l’indépendance même d’une nation et la souveraineté de son peuple, c’est tout un héritage qui est menacé, c’est tout une toute civilisation qui est ainsi bafouée, c’est toute une culture qui est ainsi méprisée ». Il va loin et s’interroge : « Si toute justice est rendue au nom d’un peuple, au nom de quel peuple demande-t-on à celui du Bénin d’aliéner sa souveraineté, au nom de quelle civilisation supérieure demande t’on à la nôtre de se taire ? »

Ce que Fred Houenou croit, « la question de la souveraineté de notre peuple, de son Indépendance ne doit jamais être, en aucun cas, une affaire de mouvance ou d’opposition mais plutôt une muraille, un phare et une forteresse pour notre nation ».

 

Jean-Louis KOGBEDJI

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