Febas et Unas-Benin demande le retrait d’agrément à la FBF

Sports

L’ensemble FEBAS-UNAS a tenu ce mardi 10 mars 2015 au stade de l’amitié de Kouhounou une conférence de presse conjointe. L’objectif est de partager avec les hommes des médias leur cri de détresse à l’endroit du chef de l’Etat et du peuple et dans le même temps faire une proposition de sortie de crise.

Désormais tous ensemble pour porter l’étendard du football béninois haut, eux c’est le collectif : Febas – Unas. Ces deux associations sœurs qui n’accordaient pas les violons ont ; pour la cause; réuni leurs forces pour vaincre la fatalité du football béninois. Pour eux l’heur n’est plus au discours, mais requiert une véritable thérapie de choc. Car « l’avenir de la jeune génération à venir est dangereusement compromis » selon le secrétaire général de l’UNAS Rémy Tobossou.

Le but de cette conférence conjointe est de partager avec la presse la douleur causée par la descente aux enfers du football béninois et de trouver des solutions éventuelles pour le bien être du sport roi, font croire les supporteurs. Les conférenciers sont revenus sur des faits qui ont favorisé le déclin du cuir rond au Bénin. Ils demandent purement et simplement au gouvernement en occurrence au ministre des sports Safiou Idrissou Affo de procéder au retrait d’agrément au bureau exécutif de la fédération béninoise de football que préside Augustin Ahouanvoébla. Ils assimilent cette solution à des faits peints en quatre axes majeurs, que sont : la promesse de réunification non tenue après plus d’un an de mandat avec à la clé une sanction de la Caf qui prive les catégories d’âges à des compétitions africaine, l’organisation d’un championnat bâclé qui ne dit pas son nom, l’élimination précoce des clubs béninois des joutes continentales et enfin la gestion opaque du président. Voilà en gros les raisons qui ont poussé Remi Tobossou, Patrick Houssou et Idriss Akitoyé et les siens à porter la voix pour se faire entendre par le président de la république pour la survie du football béninois.