Des universitaires réfléchissent sur l’amorce d’une nouvelle révolution numérique africaine par l’art et la technologie

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L’Institut CERCO-Bénin organise depuis ce mercredi 14 mars 2018 à son siège à Cotonou, un colloque international intitulé « Humanités numériques en immersion ». Placé sous le thème « Littérature numérique et l’humanisme numérique », cette rencontre scientifique regroupe des universitaires et artistes venus de la France, des États-Unis, de l’Argentine, du Ghana, du Togo et du Bénin. Les travaux qui prennent fin dans l’après-midi de ce jeudi 14 mars vont permettre aux participants de mener des réflexions sur comment amorcer une nouvelle révolution numérique en Afrique à travers l’art, la formation et la recherche universitaire.

C’est une innovation. Elle porte la griffe de l’Institut Cerco et de son promoteur, Dr Alain Capo Chichi. De quoi s’agit-il exactement ?
En organisant ce colloque, les organisateurs ont vu juste d’allier le développement en général et en particulier le développement de l’art, au numérique et aux technologies nouvelles. Pendant deux jours de travaux, les communications animées par des universitaires vont permettre aux participants de réfléchir sur le thème du colloque : « Littérature numérique et l’humanisme numérique ».

Pour votre gouverne, « Le numérique est un domaine important que le Bénin doit s’approprier ». Ces propos émanent du Directeur général de l’enseignement supérieur. Certains l’ont compris. Au nombre de ceux-ci, l’Institut Cerco qui en la matière a beaucoup évolué. « Ce que fait le groupe Cerco est appréciable », fait comprendre le Directeur général de l’enseignement supérieur. A l’ouverture du colloque ce mercredi, il a remercié le PDG du groupe Cerco, Dr Alain Capo-Chichi pour l’initiative. Le colloque de Cotonou est donc la bienvenue, selon le Directeur général de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi il invite les participants (des universitaires et des artistes venus de la France, des États-Unis, de l’Argentine, du Ghana, du Togo et du Bénin) à se mettre dans la dynamique nouvelle pour que « le numérique puisse nous mener au développement».
Selon Dr Odile Farge de l’Université Paris 8, cette rencontre a pour but d’aborder les questions liées aux défis sociaux et humanistes et celles qui ont trait au numérique. Alors, les artistes, plasticiens, universitaires conviés à ce colloque vont « réinterroger la manière dont nous humanisons le numérique » a-t-elle conclu dans ces propos introductifs.

Pour l’hôte du colloque, Dr Alain Capo Chichi promoteur de l’Institut Cerco, cette rencontre internationale vise à amorcer une nouvelle révolution numérique africaine par l’art et la technologie. Également, elle vise à réconcilier l’art avec le numérique et la communauté. En d’autres termes, il est question lors de ce colloque, de réfléchir sur comment le numérique est utilisé pour aborder les questions au 21èm siècle. L’Institut Cerco ambitionne de partager son expérience numérique avec le monde universitaire et artistique et d’en acquérir d’autres. C’est d’ailleurs ce que traduisent les propos de Dr Alain Capo Chichi, Maître-assistant en Information-communication des Universités/Cames : « Ce colloque répond au plan stratégique Cerco 2018-2025 pour un Cerco du futur. Travailler à ce que la recherche devienne de plus en plus un élément capital dans nos centres de formation. Intégrer la recherche au niveau de nos différentes formations ». Plusieurs communications ont été données dans la journée de ce mercredi. Elles se poursuivent ce jeudi où prennent fin les travaux au siège de l’Institut Cerco.