Fin en apothéose du premier dialogue mondial des jeunes : De nouveaux engagements pris pour l’édification d’une meilleure société

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Lancé officiellement le jeudi 4 avril à Cotonou, le premier dialogue mondial des jeunes a connu son épilogue le vendredi 5 avril 2024, dans la salle rouge du palais des congrès. Grâce au Fond des Nations unies pour la Population (UNFPA), les jeunes venus de plus de 130 pays du monde ont pu avoir cette opportunité de discussion et d’échanges fructueux en vue du développement des États. Les activités entrant dans ce cadre ont été clôturées par le représentant du ministre béninois chargé de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané.

La fin du premier dialogue mondial des jeunes qui s’est tenu à Cotonou du 4 au 5 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère pour les États ayant participé à cette rencontre internationale. Pendant deux jours, les jeunes venus de 130 pays ont échangé autour des thématiques importantes en vue de faire émerger les idées qui concourent à l’édification d’une meilleure société : « Une société prospère, juste et équitable où les femmes, les hommes et les personnes vulnérables, surtout ceux de la jeune génération accèdent à un véritable mieux-être et jouissent pleinement de leurs droits », a martelé le Directeur adjoint de Cabinet du ministre du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Yacoubou Amadou. Ces deux journées d’échanges et de discussion ont été merveilleuses, selon la Directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem. Elle a invité les jeunes à s’approprier le thème de cette première édition : « La vision de la nouvelle génération des jeunes sur la population et le développement ».

Le Bénin offre encore sa disponibilité pour d’autres expériences et événements

Les conclusions présentées rassurent de la qualité des échanges et illustre aussi la passion et le grand intérêt que chaque participant a manifesté autour des différents sujets. À cet effet, le DAC, Yacoubou Amadou, au nom du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, a rassuré les uns et les autres de la prise en compte de leurs voix. « On vous a entendu, on vous a compris. Vos commentaires et recommandations seront relayés dans tous les dialogues et réunions intérieurs. Au regard des résultats satisfaisants obtenus, je reste convaincu que ce premier dialogue donne à la jeune génération, le renforcement de la confiance en soi, le patriotisme, l’espérance et la foi que nous pouvons y arriver avec de l’exigence, de la volonté et de l’engagement », a-t-il souhaité.

Natalia Kanem, la directrice exécutive de l’UNFPA, a remercié le gouvernement béninois, le Danemark et la Belgique pour leur contribution à l’organisation de l’événement. Elle rassure que l’UNFPA travaillera avec les gouvernements pour le renforcement de l’appui aux jeunes. Elle a invité également les jeunes à rester « connectés » afin de relever les défis qui sont les leurs. Pour le jeune béninois, Souleymane Afouda, « Le monde a compris aujourd’hui que tout est basé sur la jeunesse. Il faut que les jeunes soient au cœur des décisions et non subir les décisions que les dirigeants prennent sans eux. Le gouvernement béninois est en phase avec cette vision. C’est peut-être ce qui a favorisé le choix du Bénin pour abriter l’événement ».

Le gouvernement béninois n’a pas manqué d’adresser sa gratitude aux co-organisateurs de ce premier dialogue mondial de la jeunesse, à savoir le Danemark, les Pays-Bas et l’UNFPA. Selon le DAC, ça a été un court processus de préparation mais offrant de bons et agréables moments et beaucoup d’expériences acquises. « Mon pays, le Bénin s’honore d’avoir accueilli ce premier dialogue. Le président de la République, Patrice Talon, me charge de vous dire que le Bénin a été heureux de vous avoir tous ici cette semaine et offre encore sa disponibilité pour d’autres expériences et événements », a-t-il fait savoir.

Des recommandations

Au dialogue mondial, les jeunes ont formulé plusieurs recommandations. Entre autres, leur inclusivité dans les processus décisionnels internationaux, la mise en œuvre des protocoles et consensus régionaux. Les jeunes souhaitent leur intégration de manière significative dans le suivi des engagements du Plan d’action de la CIPD, la collecte et la diffusion de données sur la population et les droits liés à la santé sexuelle et reproductive. Ils proposent l’adoption des programmes et des initiatives positives en matière d’éducation, de protection sociale et de justice qui incluent une approche fondée sur les droits de l’homme et l’égalité des sexes.

Les jeunes appellent également à la protection des jeunes défenseurs des droits humains, à la mise en place d’une politique d’éducation gratuite pour tous les adolescents et les jeunes, y compris dans les régions éloignées, la transformation des systèmes éducatifs pour lutter contre les inégalités systémiques entre les sexes dans les écoles et dans les sociétés, la reconnaissance et l’investissement dans les programmes et organisations d’éducation non formelle pour les jeunes.

Les jeunes ayant participé à ce premier dialogue ont apprécié à juste valeur l’opportunité que le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) leur a offerte. Fiers des échanges fructueux et enrichissants auxquels ils ont pris part, les jeunes présents au Dialogue de Cotonou assurent partager les expériences acquises, une fois de retour dans leurs différentes communautés. « Nous allons repartir dans nos pays respectifs. Nous avons l’obligation de partager tout ce que nous nous sommes dit ici au Bénin aux gouvernants « promet Sophie Anderson. Pour d’autres, « Ce dialogue est une bonne chose, mais le travail ne doit pas s’arrêter ici. Nous devons continuer les efforts ».

La jeunesse étant au cœur   du développement de tout pays, la prise en compte des différentes recommandations issues de ce premier dialogue mondial propulsera certainement le développement des pays qui y ont participé.

Firmin KOUWAFIN