Bénin : Clément Capo-Chichi arrêté, auditionné puis relâché

Economie & Tech

Au Bénin, Clément Capo-Chichi, l’ex Président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), a été mis aux arrêts ce jeudi 16 mai 2024.  C’est sur instruction du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), 

Arrêté par des éléments de la BEF ce jeudi, auditionné puis relâché, Clément Capo-Chichi, l’ex Président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme est mis sous convocation , C’est au siège de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme que M. Clément Capo-Chichi a été interpellé par des policiers de la BEF autour de midi. Selon les informations, il était de passage au bureau pour rencontrer une délégation de l’Ambassade du Danemark. Les éléments de la police, certainement informés, l’attendaient au siège où ils l’ont interpellé à sa descente..

Selon les informations de  Le Potentiel, l’ex Président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) a été ensuite conduit dans les locaux de la Bef où il a été auditionné. Il a été relâché dans la soirée. Le média informe qu’à l’issue de l’audition de l’ancien président de la CBHD, son avocat Me Brice Zinzindohoue a introduit  dans la soirée ( vers dix-sept heures) une correspondance à la BEF portant en objet “violation de l’article 30 de la loi portant création de la Commission des droits de l’homme”. Ledit article dispose que « aucun membre de la commission ne peut être arrêté ni poursuivi pour crime et délit pendant qu’il a la qualité de membre de la commission et 12 mois après la perte de celle-ci qu’avec l’autorisation préalable de la Cour suprême, siégeant en assemblée plénière ». Clément Capo -Chichi n’a donc pas été placé en garde à vue et  ne pourra être déféré sans violation de la loi dans ce dossier qui l’oppose à ses collègues commissaires, fait savoir le même média

Pour rappel, Il y avait un bras de fer entre l’ex -président Clément Capo -Chichi et d »autres membres de la CBDH. Ses collègues avaient  réclamé et défendu sa révocation devant la Cour Constitutionnelle. Il faut aussi préciser que des soupçons de malversations financières et de mauvaise gestion pèsent sur l’ex président de la CBHD. Par ailleurs, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a exclu plusieurs responsables de la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH) , dont l’ancien président, de la passation des marchés publics pour une période de 5 à 10 ans.

E.A.T.

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