Au Bénin, le kiosque de vente de journaux proche du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga est emporté par les réformes . Le mercredi dernier, ce lieu fréquenté par la majorité des béninois pour s’informer a été détruit. Une situation qui a touché le gérant qui n’a pas hésité un instant a exprimé ses regrets.
« Même le débris des journaux ont aussi disparu. Ils m’ont pas laissé le temps de les prendre », a déclaré le gérant Audrey Dègan après la démolition de son kiosque de vente de journaux au micro de Bip radio. Il se dit être surpris de la descente des membres de l’ équipe de la Sgds. Ils seraient venues selon ses dires le lundi passé pour des échanges. Mais de leurs échanges, le mot démolition des lieux n’a pas apparu. Ce mercredi 13 août 2025 , ils sont venus avec tout ce qu’il faut pour détruire son cabaret. Audrey Dègan est touché par la situation. Il se dit étouffé.
Ce kiosque crée depuis 1997 par son père que tous appellent affectueusement Bona et qui est resté jusqu’à ce jour a une histoire . Mais il a complètement disparu .
Il déplore la brutalité avec laquelle son kiosque a été démoli. La victime garde à l’esprit l’état d’âme de ses clients et même des journalistes qui viennent acheter ou lire. C’est un lieu très reconnu, selon Audrey Dègan. Même dans la sous-région, les gens parlent souvent de ce kiosque qui a ainsi disparu
Boniface KABLA
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Le démantèlement s’inscrit dans le cadre de travaux de réfection prévus sur le tronçon
Faut-il le préciser, l’opération de libération des espaces publics à Cotonou a entraîné, ce lundi 11 août, la disparition du mythique kiosque de vente de journaux situé à proximité de la morgue du CNHU. L’annonce, relayée sur Facebook par le journaliste béninois Sêmèvo Bonaventure Agbon, a suscité de nombreuses réactions, partagées entre nostalgie et incompréhension. Officiellement, le démantèlement s’inscrit dans le cadre de travaux de réfection prévus sur le tronçon.
Lieu emblématique pour les passionnés d’information, le kiosque attirait un public hétéroclite : conducteurs de taxi-motos, agents administratifs, journalistes ou simples curieux. On s’y arrêtait pour acheter la presse du jour, commenter les gros titres ou simplement parcourir les Unes. Aujourd’hui, il ne reste sur place que quelques exemplaires invendus, témoins muets d’une époque révolue.
Un site chargé de souvenirs
« Depuis plus de dix ans, c’est la première fois que je vois ce lieu dans un tel état : vide, mais chargé de souvenirs, d’ambiance. Impossible de ne pas penser aux Zémidjan et aux citoyens qui se disputaient les gros titres du jour, commentaient à chaud les Unes, ou s’arrêtaient juste pour lire quelques lignes », a écrit sur Facebook, Sêmèvo Bonaventure Agbon.
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