Bénin : 27 cas de grossesses enregistrés en milieu scolaire à Dangbo en 2021

Société

27 cas de grossesses ont été enregistrés en milieu scolaire dans la commune de Dangbo en 2021, selon le secrétaire général de la mairie, Filbert Houéssou. Selon l’ABP, il a présenté la situation de la commune à l’autorité de tutelle lors de sa tournée statutaire mercredi 3 novembre.

Sur les 27 cas de grossesses enregistrés, c’est le CEG1 de Dangbo qui tient le haut du pavé avec 14 cas, informe le secrétaire général de la mairie de Dangbo.

En matière de viol, séquestration et autres voies de fer liées au sexe, la commune de Dangbo a enregistré deux cas de viol, trois cas de séquestration et un cas de voie de fer liée au sexe, ajoute le secrétaire général de la mairie de la localité. Ces cas ont été présentés au procureur de la République et là-dessus, précise-t-il, la police républicaine, le centre de promotion sociale, les organisations non gouvernementales et autres acteurs, s’emploient à des sensibilisations de proximité pour l’éradication desdits phénomènes.

A Dangbo,  les enfants sont soumis à un système d’esclavagiste dans la  commune. Comment ramener les enfants concernés au bercail et à la loi relative à l’avortement constituent des préoccupations soulevées par l’une des têtes couronnées de Dangbo, membre des comités communal et départemental de protection de l’enfant.

Répondant aux différentes préoccupations, la directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance de l’Ouémé, Solange Odjo, a souligné dans ses explications, que c’est la fuite de responsabilité des parents qui est à la base de ses différents phénomènes. Malgré les actions entreprises depuis plusieurs années, fait-elle remarquer, ces phénomènes perdurent.

Elle a appelé à cet effet élus locaux, sages, têtes couronnées, jeunes, hommes et femmes de Dangbo à se mettre dans la danse afin d’œuvrer réellement pour l’éradication desdits phénomène pour le bonheur des enfants de la commune.

Abordant la question relative à la loi sur l’avortement votée récemment à l’Assemblée nationale, la DDASM et le préfet Akpotrossou ont notifié aux uns et aux autres que l’initiative vise le bien-être communautaire.

« Aucun gouvernement ne peut vouloir du mal à son peuple. Cette loi vise la régression des décès liés aux avortements clandestins », ont-elles soutenu.

S.E.