26 ministères : 13 entrées, 13 départs

Politique

Gouvernement politique ! Gouvernement de développement ! Gouvernement de combat ! L’équipe est formée. Les départs concernent surtout ceux qui ne pèsent plus lourd à l’Assemblée nationale. Treize (13) ministres quittent le gouvernement et 13 autres sont maintenus. Le nombre de portefeuilles est aussi maintenu : 26. Toutefois, le poste de Premier ministre est supprimé avec le départ de Pascal Irenée Koupaki après 7 ans et quelques mois avec Boni Yayi.

Gouvernement politique ! Gouvernement de développement ! Gouvernement de combat ! L’équipe est formée. Les départs concernent surtout ceux qui ne pèsent plus lourd à l’Assemblée nationale. Treize (13) ministres quittent le gouvernement et 13 autres sont maintenus. Le nombre de portefeuilles est aussi maintenu : 26. Toutefois, le poste de Premier ministre est supprimé avec le départ de Pascal Irenée Koupaki après 7 ans et quelques mois avec Boni Yayi.

Treize ministres font leur valise. Boni Yayi en a décidé ainsi. Après plus de deux ans de collaboration, « ils n’ont pas démérité », selon le contenu du communiqué du secrétaire général de la Présidence. « Chacun d’eux à sa manière a déployé des efforts pour apporter sa contribution au succès de la marche de notre pays vers le progrès et le développement ». Le nouveau gouvernement est connu désormais. Depuis dimanche (voir liste et albums photos en pages 3, 6 et 7), on sait que Pascal Irenée Koupaki sort. Le poste de Premier ministre est donc supprimé. Mais Koupaki a encore son bras droit au gouvernement : Antonin Dossou, précédemment son Directeur de cabinet. Koupaki ira certainement se faire de nouveaux muscles pour rebondir en politique. Certains annoncent sa destination en Côte d’Ivoire. Vrai ou faux, on le saura bientôt.
Vingt six (26) ministères pour des défis énormes. Des entrées et des sorties susceptibles d’insuffler un nouveau départ au gouvernement de la Refondation.

Des défis à relever…

Au cœur donc de ce remaniement qui a agité toute l’opinion publique, on peut y lire, en filigrane, certaines urgences de l’heure sur lesquelles ne doit tergiverser le tout nouveau gouvernement. Ces défis ont pour nom la grande crise énergétique qui secoue le pays ; le profond malaise qui tourbillonne la maison justice dans notre pays, malaise qui se lit à travers les grognes répétées des magistrats, la politique de transport doit être revue avec l’achèvement heureux des grands travaux routiers qui parsèment le pays. On attend mieux de ce gouvernement en termes d’infrastructures routières. Mais aussi sensible que du lait sur le feu, il ne faudra pas perdre de vue la révision de la constitution et la lutte efficiente contre la corruption et les vices connexes qui couvent encore sous les cendres. De la parole à l’acte, les reformes engagées par le Prince du Changement doivent porter leurs fruits avec ce gouvernement qui se présente comme celui de tous les défis mais aussi de tous les engagements. Prendre les taureaux par les cornes, c’est donc aller sur le terrain aux côtés du Chef de l’Etat partout on où besoin sera. En conclusion, les membres de ce nouveau gouvernement doivent mieux s’équiper pour accoster le développement durable du pays. Les jours à venir vont nous édifier.