Yayi promet de réduire de 50% le taux de pauvreté au Bénin

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Comment faire pour sortir le Bénin de l’extrême pauvreté. C’est l’un des soucis du chef de l’Etat, Boni Yayi. Il n’a de cesse de multiplier son offensive diplomatique dans la sous-région, sur le continent et dans le monde pour en arriver. Le chef de l’Etat promet de réduire de 50% le taux de pauvreté au Bénin s’il y a la paix, la stabilité, la sécurité et la bonne gouvernance.

Dans son message à la nation, ce 28 février le chef de l’Etat n’a pas seulement parlé de rétrocession des retenus sur salaire. Il a exhorté aussi le secteur privé et les syndicats à un dialogue fécond, un dialogue qui « vise à établir un équilibre des intérêts de tous en vue de sauvegarder, d’une part, la compétitivité des entreprises sans perdre de vue la nécessité d’une juste rétribution du travail réellement accompli, d’autre part ».

Le chef de l’Etat a été précis. Selon lui, la prise en compte des intérêts des travailleurs dans ce dialogue constructif doit s’accompagner d’une gouvernance syndicale responsable débarrassée de tout opportunisme. « Cette nouvelle gouvernance devra concourir à promouvoir le développement de notre pays et son image en toute circonstance et en tout lieu. Du reste, l’image du Bénin doit être une préoccupation de chacune, de chacun et de tous », a souhaité le chef de l’Etat.
Les observateurs qui ont suivi et analysé le message à la nation du chef de l’Etat ont compris que c’est un message fort. Le chef de l’Etat n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer que « Une Nation qui ne parle pas avec elle-même court à sa ruine ». C’est pourquoi il propose : « Nous devons donc collectivement réaffirmer notre attachement à notre patrie commune, le Bénin et notre volonté inébranlable de la construire dans la paix, dans l’amour et la sécurité ». Les barrières de la pauvreté ne seront éloignées que par la paix, l’amour, la sécurité sans oublier la bonne gouvernance. Et nul ne sera pas de trop dans cet exercice. Raison pour laquelle, selon le président de la république, « Le Bénin ne peut être construit que par ses filles et ses fils, l’extérieur ne peut apporter qu’un appoint. A nous de nous convaincre du Bénin que nous voulons construire. Je continue de vous proposer qu’on construise ensemble un Bénin paisible, prospère où sera assurée la sécurité humaine ».

Yayi exhorte le secteur privé et les syndicats à un dialogue fécond

C’est un acte historique que le chef de l’Etat a posé. Et pour donner l’exemple, il rassure : « Je veux aussi réaffirmer ma détermination à continuer d’œuvrer pour la promotion d’un dialogue stratégique entre mon gouvernement, la société civile et le secteur privé fondé sur un pacte de citoyenneté et de responsabilité en vue de préserver les intérêts réciproques avec pour point de mire la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes et la création de richesses ».
Le chef de l’Etat a exhorté également le secteur privé et les syndicats à un dialogue fécond visant à établir un équilibre des intérêts de tous en vue de sauvegarder, d’une part, la compétitivité des entreprises sans perdre de vue la nécessité d’une juste rétribution du travail réellement accompli, d’autre part.
Le chef de l’Etat pose des actes qui témoignent de sa bonne foi à réduire la pauvreté, ennemi numéro « UN » de tous les Béninois. Pourvu qu’il ait l’accompagnement des béninois.
En effet, Yayi Boni avait annoncé le début des activités de la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibé), à Massè, Commune d’Adja Ouèrè, dans le département du Plateau. C’est un projet d’environ 350 milliards. Le chef de l’Etat, a pu obtenir de l’investisseur M. Layousse, la réalisation d’infrastructures socio communautaires telles que des écoles, des hôpitaux, etc. pour améliorer les conditions de vie des populations de cette localité du pays. Faut-il encore rappeler qu’en termes d’emplois directs ou indirects, ce projet va employer plus d’un million de jeunes d’ici trois ans.
Et dans sa course pour le mieux-être des Béninois et des Béninoises, l’un des secteurs clé auxquels le chef de l’Etat accorde du prix, c’est l’Energie. A la recherche d’une autonomie énergétique au Bénin, plusieurs actions ont été entreprises. Successivement les présidents Ghanéen et Togolais étaient en visite à Cotonou récemment sur la question. L’avenir est même prometteur au vu des conclusions issues des différents échanges que le président Yayi Boni a pu avoir avec ses pairs. A côté de tous ces acquis, il y a les promesses de construction de barrages obtenus auprès d’autres pays et investisseurs privés. Autant de chantiers qui augurent d’un lendemain meilleur pour le Bénin si tout cela est suivi avec soin et rigueur.
En ce qui concerne les infrastructures routières, en dehors des routes actuellement en réhabilitation ou en construction, il y a le grand projet ferroviaire Ouagadougou-Abidjan-Kaya. Ce projet communément appelé « La boucle ferroviaire ». En octobre 2013 à Ouagadougou, le chef de l’Etat a eu un tête-à-tête avec ses pairs Blaise Compaoré du Faso, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Mahamadou Issoufou de la République du Niger sur le projet. Les projets pour réduire la pauverté au Bénin sont légions.
Le gouvernement a aussi une stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté. Yayi Boni promet de réduire de 50% le taux de pauvreté au Bénin. Le nombre de pauvres passera de 35% à 18% en 2015. Du jamais vu. Et pour réaliser cette promesse, il faut la paix, la stabilité, la bonne gouvernance et sécurité. Les grèves sont donc à bannir. Au travail, travailleurs puisque selon un syndicaliste, chaque jour de grève fait perdre à l’Etat environ 2,5 milliards de nos francs.