Campagne de sabotage des actions de Patrice Talon : Yayi Boni doit s’offrir un miroir

Actualités

Le come-back en politique de l’ancien président qui a pourtant fait la promesse de devenir pasteur après son départ du pouvoir en 2016, cède place à un activisme politique qui a fait le lit d’une campagne de sabotage des actions de son successeur.

Désormais premier responsable exécutif du parti d’opposition Les Démocrates, Boni Yayi essaie coûte que coûte d’arborer sa nouvelle toge.

Et pendant ce temps, son successeur qui est  dans le feu de l’action, pose  des actes évidents et fait de choix perfectibles. Les réformes en disent long.

Le comble, Yayi Boni qui plaide une gouvernance alternative à celle de Patrice Talon, son ami et successeur,  ne  propose pas  de réponses alternatives à  sa campagne de sabotage des actions de Patrice Talon. Et comme nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, l’ élan  de l’ancien président a des limites voire  d’être freiné s’il ne l’est déjà si on fait un recours dans le rétroviseur. Cet exercice, c’est pour rafraîchir les passifs de la gestion du pouvoir de Boni Yayi. Voilà donc des preuves d’illégitimité à sa lutte.

 

Certes, c’est de bon droit que l’opinion devrait attendre d’une opposition ou d’un acteur de son rang, de la responsabilité et des positionnements documentés, des critiques comparatifs et des options convaincantes, au-delà des railleries et des paroles bibliques.

A Akpro Missérété dimanche dernier, Boni Yayi a  critiqué vertement le régime de la rupture et son chef, Patrice Talon. L’ancien président du Bénin est bien dans son rôle de Président d’un parti politique d’opposition. C’est son droit et son devoir.  Toutefois, son activisme politique a une faiblesse. Boni Yayi doit donc s’offrir un miroir.

Face à son successeur Patrice Talon qui a apporté des améliorations, notamment en ce qui concerne la qualité des infrastructures, La gouvernance politique de Boni Yayi n’est donc pas exempte de tous reproches.

Les Béninois ont vu l’approche présenté par l’ancien président en ce qui concerne la révision de la constitution, sa traque de la classe politique qui s’opposait à sa gestion, le cas des anciens membres du G13 serait une illustration.  A cela s’ajoute la corruption qui a étendue ses tentacules malgré les marches contre ce fléau avec en ligne de mire à l’ouverture de ce bal masqué, du président d’alors Boni Yayi. On se rappelle encore comme si c’était hier de la mauvaise qualité des infrastructures routières réalisées, le cas de la route de Kpota, la RNIE 2 Abomey-Calavi – Bohicon, , pour ne citer  que ces cas.

Parlant de scandales, la brochette était bien lourde comme passif sous Boni Yayi car il n’échappe à aucun Béninois, les cas de nombreuses malversations écœurantes dont le musée de Porto-Novo actuellement en démolition à l’entrée de la ville capitale.

Le Président du parti LD doit s’offrir un miroir, le regarder et se regarder.  L’enjeu en vaut la chandelle. Le président du parti LD pourrait derechef donner un caractère constructif à son activisme politique. Il doit s’offrir non seulement un miroir, mais aussi une bible pour  lors de sa campagne d’évangélisation afin de sauver des âmes pour le Christ. Boni Yayi étant un homme de foi.

En gagnant des âmes pour le Christ, il aura joué un rôle déconstructeur des actions de son ami et successeur, Patrice Talon. Il est donc clair, il ne revient donc pas à Boni Yayi de dénigrer, de blâmer la gouvernance de Patrice Talon qui a réussi avec plusieurs réformes qui mettent le Bénin devant plusieurs pays sur la scène continentale. L’ancien président du Bénin et aujourd’hui président du parti d’opposition LD fait face à une difficile offre d’alternance.

A.C.C.