Voici les personnes placées en garde à vue

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Dans l’affaire des retro-commissions sur les DAT à la CNSS, plusieurs personnes ont été interpellées et gardées à vue.

Le cas de Laurent Mètongnon (ex PCA) est déjà connu. Sa garde à vue a été prorogée ce mardi. Les autres personnes interpellées et placées en garde à vue dans l’affaire CNSS sont : Célestin Ahonon (ex DG/CNSS), Jérémie Mora (DFC relevé), Alassane Kèmoko (ex DGA), Abdou Saliou Youssao (ex membre du conseil d’administration et ex président de la commission des finances) , Edouard Adegounké (ex membre du conseil d’administration). Voilà entre autres, les personnes interpellées et placées en garde à vue dans ce dossier de la Caisse nationale de sécurité sociale.
Si Laurent Metongnon est placée en gare à vue à l’Ocertid, les autres ont été placées en garde à vue dans plusieurs commissariats de Cotonou. Entre autres des commissariats d’Akpakpa dont Tohkplégbé

Se prononçant sur le cas de leur client, des avocats conseils de Laurent Metongnon ( Me Baparapé et Me Bocovo) ont donné de la voie ce mercredi à la Bourse du travail.
La prolongation permanente dont fait leur client depuis quelques jours, n’est pas de leur goût. Ils estiment qu’il y a une « utilisation abusive de cette option qu’offre les textes en la matière ».
Selon Me Alfred Bocovo, « la garde à vue doit être une exception ». Il trouve qu’ « il y a assez d’éléments qui désapprouvent l’usage abusif de la garde à vue de Laurent Metongnon ». « Ceci est inadmissible dans un pays démocratique » , explique l’homme de droit.

Me Alfred Bocovo invite les acteurs intervenant dans la sauvegarde des acquis démocratiques, à combattre cet état de chose qui salit l’image du Bénin.
Par ailleurs, selon la Mairie de Comè, les populations d’Akodéha (commune de Comè et village de Metongnon) organise une marche pacifique à Akodeha. Une tentative de marche a été déjà dispersées par les forces de sécurité. Cette fois ci les organisateurs ont obtenu l’autorisation auprès de la mairie, apprend-on.
Faut-il le préciser, au sujet de ce dossier CNSS, le conseil des ministres avait évoqué des commissions occultes perçues par le syndicaliste en 2014 pendant qu’il était président du conseil d’administration de la CNSS. La justice a pris le dossier en mains et la procédure judiciaire suit son cours.