Le Bénin a célébré ce lundi 1er août 2016, le 56èmeanniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Cette fête nationale, la première organisée sous le mandat du Président Patrice Talon depuis son investiture à la tête de l’Etat en avril dernier a été sobre mais pleine de leçons.
C’est une fête réussie, coté organisation, même s’il y a quelques couacs. La célébration a été sobre mais aussi solennelle. Du point de vue organisationnel, le dépôt de gerbes, le défilé militaire et paramilitaire ainsi que le match de football ont suivi un programme qui a été bien respecté.
Le Président de la République était à l’heure (il est arrivé à 9h30 sur les lieux du monument aux morts à Placodji). Le défilé a duré exactement 1 heure 45 minutes comme prévu. Le match de football a aussi commencé à l’heure.
La plus grande leçon de cette célébration ce lundi, c’est l’union de toutes les filles et de tous les fils lors de la cérémonie officielle à la Place de l’Etoile Rouge à Cotonou. Le chef de l’Etat pour cette première sortie un 1er août a réussi à réunir autour de lui, les anciens présidents de la République : Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni Yayi. La présence du président Boni Yayi est une belle surprise pour l’unité nationale. Point n’est besoin de rappeler les relations entre l’ex-Président Boni Yayi et le chef de l’Etat Patrice Talon, alors deux amis dont plusieurs choses ont divisé sous le mandat de l’ancien président et prédécesseur de Talon. Patrice Talon accusé de vouloir ôter la vie à son prédécesseur par empoisonnement et essayé de renverser son pouvoir avait été contraint à l’exil en 2012.
A cette célébration ce lundi 1er aout, il y avait la présence de l’ancien premier ministre du gouvernement de Boni Yayi à savoir, Lionel Zinsou. De même que la présence de Bruno Amoussou et plusieurs hommes politiques et de la société civile. C’est une belle union autour de la célébration de la fête nationale qui devrait se poursuivre pour que le développement du Bénin soit une réalité. Le Bénin a besoin de l’union de ses fils et non de leur division. Patrice Talon n’a –t-il pas dans son discours à la nation, ce dimanche 31 juillet affirmé : « Pour nous aujourd’hui et pour les générations futures, la tâche sera de travailler à consolider, chaque jour davantage, cette union de toutes les filles et de tous les fils de ce pays. Il devra en être de même pour l’amour de la patrie qui est le ferment de l’unité nationale ».
