Bénin : Un député béninois répond à une plainte à la police la semaine prochaine

Société

Un député béninois se présentera à la police du 12è arrondissement de Cotonou lundi 26 juillet prochain, suite à une plainte de sa copine qu’il aurait tabassé.

Le député est convoqué suite à une violence conjugale. La scène s’est produite au domicile de sa copine, rapporte le journal Le Challenge dans sa parution 2656 du mercredi 21 juillet 2021. Le député aurait tabassé la maitresse avec qui il a passé de bons moments, écrit le journal qui précise que les deux sont encore ensemble. La victime a porté plainte à la police et le député est convoqué pour le lundi 26 juillet prochain.

Elu de la 16è circonscription électorale, le député Patrice Nobimè, puisque c’est de lui qu’il s’agit,  se dit « surpris » par la plainte de la victime. Joint par Banouto, le parlementaire fait croire qu’ « il s’agit juste d’un malentendu ». « Comment je vais tuer quelqu’un. Je n’ai tué personne », se défend-t-il suite à la publication du quotidien béninois qui fait croire que le député aurait « frappé à mort sa copine » malgré l’intervention des voisins et autres parents. La jeune dame et le député seront entendus par un officier de police judiciaire le 26 juillet prochain  au commissariat du 12ème arrondissement. Pour le moment personne ne sait si le député va se faire prévaloir de son immunité et se faire représenter.

Le député Patrice Agbodranfo Nobimè a fait fort sensation  au cours de la plénière du jeudi 06 mai 2021 à Porto-Novo. Il a invité ses collègues à se pencher sur la possibilité d’une proposition de loi qui transforme l’arrondissement de Godomey en commune. Une requête qui a reçu l’onction des sages, têtes couronnées et cadres de la localité, et qui a été aussitôt affectée par le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, à la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’Homme. La plainte pour laquelle il est convoqué intervient à un moment où moins d’une dizaine de béninois ont été déposés en prison après avoir flagellé un compatriote.

Armelle C. CHABI

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