Un attentat vise un bus de la garde présidentielle

Afrique

Un attentat a visé, ce mardi 24 novembre, un bus de l’armée tunisienne dans le centre-ville de Tunis. L’état d’urgence vient d’être décrété. Au moins 12 personnes sont mortes selon les autorités tunisiennes.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi vient de proclamer l’état d’urgence en Tunisie et un couvre-feu dans le Grand Tunis.
Cette annonce survient après qu’un attentat ait visé ce mardi soir 24 novembre un bus de l’armée tunisienne à Tunis. Vers 17h15, l’explosion qui a eu lieu dans le centre de la capitale tunisienne a touché un bus de la garde présidentielle stationné sur l’avenue Mohamed V, devant l’ancien siège du RCD, le parti de l’ex-président Ben Ali, non loin également du ministère du Tourisme.

Selon le porte-parole de la présidence cité par l’AFP, il s’agit bien d’un attentat. Il y aurait au moins 12 morts et 17 blessés d’après les autorités.
Les premières images des lieux montrent un bus dont les vitres ont été soufflées, il ne reste que la carcasse. On ignore si la déflagration s’est produite à proximité ou à l’intérieur du véhicule.

Les secours ont tout de suite été dépêchés sur place mais ont eu du mal à progresser dans ce secteur très animé de la capitale tunisienne.
Sur place, la situation est très confuse et tendue, les forces de sécurités ont bloqué l’avenue et sont en train de sécuriser la zone. Le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur sont allés sur place. Le président Beji Caïd Essebsi s’adressera à la nation à 20h45. Parmi les premières réactions, celle de Firas Guefrech, conseiller du président Béji Caïd Essebsi, qui parle sur les réseaux sociaux de « scène de guerre atroce » et qui souligne que « c’est la République qui est visée ».