Talon affiche sa détermination à faire respecter les lois de la République

Politique

Les élections législatives suscitent passion et intérêt général auprès de la population et notamment la classe politique. L’on assiste à des débats tous azimuts orientés vers les lois votées par les députés à l’Assemblée nationale et promulguées par le chef de l’Etat. Et comme soubassement, le nouveau code électoral et la réforme du système partisan. Ce qu’il convient de noter est la détermination à nulle autre pareille qu’affiche le chef de l’Etat pour faire respecter ces lois de la république.

Le Chef de l’Etat, Patrice Talon fait du respect des lois de la république son leitmotiv. En effet, l’article 46 de la Constitution stipule que le président de la République veille au respect de la Constitution, assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État, tout en étant le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des lois et des traités. Le chef de l’Etat n’a donc pas d’autres choix de faire respecter la loi.
Il est resté fidèle à sa décision de faire respecter les lois de la République. A sa rencontre avecdes leaders de l’opposition, lundi, cette détermination à faire observer les lois de la République a été observée du côté du président de la République. Aux représentants de l’opposition qui avaient souhaité le rencontrer, Patrice Talona été on ne peut plus clair :«Ce n’est pas à moi de vous dire ce qu’il faut faire ….Donnez le meilleur de vous-mêmes pour être aux élections ».

Malgré les supplications de ses hôtes, pour qui l’urgence était de revoir les dispositions constitutionnelles afin d’offrir à chaque potentiel candidat une chance équitable, Patrice Talon n’a pas joué la politique de l’autruche. Selon lui, « Ce serait un péché parce que nous aurions montré que ce que nous exigeons de nos compatriotes, nous ne le faisons pas pour ceux qui dirigent », a-t-il tranché.
Et contrairement à l’information que véhiculent des membres de l’opposition, le certificat de conformité est bien inscrit dans la charte des partis politiques votée par les parlementaires. Elle n’est pas une pure invention du président de la Cour constitutionnelle.

Lundi, Patrice Talon a affichéune détermination à nulle autre pareille à faire respecter les lois de la République. Aux représentants de l’opposition, le chef de l’Etat les a invités à aller remplir les formalités : « … L’administration fera ce qu’il faut. J’ai donné les instructions au Misp, au Mef (direction générale des Impôts) et au Journal Officiel qui font des heures supplémentaires pour traiter les dossiers », leur a-t-il aussi confié,

Le chef de l’Etat n’a toutefois pas accédé aux vœux de l’opposition de prioriser une gestion politique de la situation pour permettre à tous, y compris ceux qui n’ont pas rempli les conditions prévues par la loi, de prendre part aux élections.Patrice Talon leur a indiqué : « je serais à votre place que je serais capable d’être présent dans la compétition » …. Le chef de l’Etat fait passer ainsi un message fort. « Force doit rester à la loi ». Et cette loi devra être appliquée, semble-t-il démontrer.
Les opposants à cette rencontre au Palais de la Marina ont alors trébuché face à la fermeté du président Talon. Ils ont donc compris qu’il n’y avait pas d’arrangement de politicien. Contrairement à ce qui s’observait sous d’autres régimes, ces opposants ont compris une fois encore le sens du Nouveau départ. Avec Talon, ils sont invités à prendre l’exemple sur certains partis comme celui de Valentin Houdé à savoir le DUD. Les barons de DUD ont compris que les temps ont changé et que le régime en place fait du respect des textes son leitmotiv. L’He Houdé a compris qu’il est temps de passer à autre chose.

A voir de près le cas du parti FCBE, selon Me Migan, ce parti et ses responsables auraient dû organiser un congrès constitutif et non un congrès de mise en conformité. Me Migan s’explique : « le congrès constitutif aurait amené les Fcbeà dissoudre les anciens partis qui étaient issus de plusieurs mouvements et formations politiques ;lesquels avaient à l’époque permis de créer les Forces cauris pour un Bénin émergent.

Cette fois-ci, les opposants se sont heurtés à la fermeté du président Talo. Ils ont certainement compris qu’il n’y avait pas d’arrangement de politicien comme ce fut le cas sous d’autres régimes. Et s’ils prenaient alors exemple sur certains partis comme le DUD de Houdé ?