La Journée internationale de l’alphabétisation est célébrée le 8 septembre de chaque année. L’édition 2025, placée sous le thème « Promouvoir l’alphabétisation à l’ère numérique », met en lumière la nécessité d’associer les savoirs fondamentaux à la maîtrise des outils digitaux.
La Journée internationale de l’alphabétisation cherche à inspirer de nouvelles initiatives et investissements dans la formation et l’éducation, en particulier pour les populations marginalisées. La lutte contre l’analphabétisme est essentielle pour réduire les inégalités sociales et favoriser un développement plus équitable.
L’alphabétisation représente un enjeu crucial dans de nombreux pays, où une grande partie de la population n’a pas encore acquis ces compétences de base. Cela limite leur capacité à participer pleinement à la vie civique, économique et culturelle. La Journée internationale de l’alphabétisation vise donc à promouvoir des actions éducatives, des campagnes de sensibilisation et à encourager les politiques publiques en faveur de l’alphabétisation. De ce fait, l’instruction en langue locale est la seule adaptée aux réalités de cette terre afin d’être beaucoup plus utile et exploitable, Ceci pour plusieurs raisons. L’enseignement des langues locales occupe une place cruciale pour favoriser une inclusivité linguistique et culturelle.
En effet, les langues locales incarnent l’identité, le patrimoine et la diversité culturelle de chaque communauté. L’apprentissage des langues indigènes facilite l’accès à l’éducation pour les populations rurales et marginalisées qui, souvent, ne maîtrisent pas les langues officielles. En utilisant ces langues comme médiateurs d’apprentissage, on améliore le taux de réussite scolaire et on encourage le maintien des traditions orales et écrites qui risquent de disparaître face à la dominance de langues étrangères.
De plus, l’enseignement des langues locales contribue à renforcer le sentiment d’appartenance et la confiance en soi des apprenants. Lorsqu’ils peuvent apprendre dans leur langue maternelle, ils se sentent valorisés et motivés à poursuivre leur apprentissage, ce qui favorise une meilleure inclusion sociale et culturelle.
Par ailleurs, le multilinguisme, lorsqu’il est valorisé dès le plus jeune âge, favorise des compétences cognitives accrues, telles que la créativité, la résolution de problèmes et la capacité à faire des connexions.
F KOUWAFIN