Au détour de sa visite dans certaines structures sous- tutelle ce mercredi, la ministre Marie-Odile Attanasso a dévoilé un projet de création d’une agence nationale en charge de la recherche scientifique au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La proposition et la démarche de la ministre Marie-Odile Attanasso sont saluées et bien accueillies.
Les structures en charge de la recherche scientifique sont éparses à Cotonou. Pour leur efficacité, Marie-Odile Attanasso envisage leur regroupement sous un même terme générique. Cette proposition a été faite suite à la tournée du ministre dans certaines directions sous tutelle ce mercredi.
Après avoir visité la Direction générale de la recherche scientifique, le Fonds national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et le Centre béninois de la recherche scientifique et technique, la ministre Attanasso a fait un constat : l’éparpillement de ces structures constitue un frein à leur efficacité dans l’action de recherche.
C’est pourquoi, dit-elle, le regroupement de ces entités pourra donner un coup d’accélérateur à la recherche scientifique, qui est le principal levier de l’enseignement et du développement dans tous les pays du monde entier.
Point n’est besoin de le rappeler, les chercheurs occupent une place importante dans le dispositif du régime du Président Patrice Talon. La descente du ministre Attanaso dans la journée de ce mercredi, depuis sa prise de fonction témoigne de l’intérêt particulier qu’accorde le régime Talon à la recherche scientifique. La descente de Mme Marie Odile Attanaso fait suite à sa rencontre avec les responsables de ces structures sous tutelle. Elle a choisi de descendre sur le terrain pour s’imprégner des conditions de travail de ses collaborateurs. Cette importance accordée par la ministre Attanasso à la recherche scientifique portera incessament ses fruits avec cette politique du regroupement en agence qu’envisage l’autorité de tutelle.
Par ailleurs, Marie-Odile Attanasso a aussi effectué ce mercredi une descente à l’Office du baccalauréat pour s’imprégner des conditions d’organisation du premier diplôme universitaire.
Jean-Louis KOGBEDJI
