Foot : Manchester City garde la tête de la Premier League après un nul (2-2) contre Liverpool

Actualités Sports

Comme au match aller, Manchester City et Liverpool se sont neutralisés (2-2) au terme d’un choc palpitant, dimanche, pour la 32e journée de Premier League, les deux équipes restant séparées d’un point, en faveur de City, en tête du classement.

Moins agressifs qu’à leur habitude, surtout en première période, les Reds ont tout de même réussi à revenir deux fois au score, Diogo Jota (1-1, 13e) répondant à Kevin de Bruyne (1-0, 5e), alors que Sadio Mané, bien servi par Mohamed Salah (2-2, 46e), a effacé l’avantage qu’avait redonné aux siens Gabriel Jesus (2-1, 36e).

Et ce n’est pas un mince exploit car, depuis le début de la saison, les hommes de Pep Guardiola avaient remporté les 22 rencontres où ils avaient ouvert le score.

Le Catalan avait choisi de titulariser Gabriel Jesus, sans doute pour l’effet de surprise, vu le peu de titularisations du Brésilien dernièrement, et Phil Foden à gauche, plutôt que dans l’axe, laissé à Raheem Sterling.

Jürgen Klopp avait, lui, joué la sécurité avec un onze des plus classique et Diogo Jota dans l’axe entouré de Sadio Mané et Mohamed Salah.

Liverpool a de la ressource

Ce que Klopp n’avait sans doute pas prévu, c’est le début de match assez poussif de son équipe, bien loin de ses standards en termes de dynamisme et d’impact, surtout dans la récupération des seconds ballons.

Pendant tout le premier acte, City a pu manoeuvrer presque à sa guise, se jouant avec son habileté coutumière de la ligne haute des Reds plusieurs fois prise à revers.

Jesus et Mahrez ratent le coche

Il le doit à un but de Jota, qui avait été très bien servi par une déviation en retrait par Trent Alexander-Arnold, monté aux avants-postes (1-1, 13e) et à une sublime passe de Salah pour Mané, après moins de 50 secondes de jeu en seconde période, que le Sénégalais a converti avec sang-froid (2-2, 46e).

Malgré un second acte plus équilibré et où Jota, encore sur une passe de Salah, aurait pu donner la victoire aux Reds de l’extérieur du pied (52e), City peut avoir des regrets.

Jesus qui, a par deux fois, préféré essayer de faire la différence seul au lieu de servir des coéquipiers mieux placés et démarqués (61e, 72e), peut s’en vouloir.

De même, Riyad Mahrez, entré en jeu à un quart d’heure de la fin, aurait pu faire basculer la rencontre en faveur des siens avec un coup franc qui a heurté l’extérieur du poteau (90e).

Et surtout, dans le temps additionnel, après avoir été magnifiquement servi par De Bruyne, il a raté son ballon piqué aux seize mètres, alors qu’Alisson avait déserté ses cages (90e+3).

Les amateurs de football, eux, ne peuvent que se réjouir à la fois du spectacle offert et du suspense intact après ce choc.

La lutte pour le titre promet d’être intense jusqu’à la toute dernière journée entre les deux rivaux.

AFP