Afrique de l’ouest : Les inondations coulent l’agriculture et l’élevage

Société

Conséquences des fortes inondations qui frappent le Sahel, les cultures subissent de graves dommages au Niger,  au Nigeria et au nord Bénin.

À Niamey, au bord du fleuve, les rizières ont disparu sous les flots voilà déjà plusieurs semaines. Les milliers de riziculteurs qui fournissaient la capitale vont connaître une saison difficile. Au total, les inondations ont détruit plus de 5 500 hectares de cultures au Niger, potentiellement des dizaines de milliers de tonnes de riz qu’il faudra remplacer par des importations alors que le pays achète déjà à l’étranger les deux tiers de sa consommation de riz.

Le voisin nigérian est l’un de ses fournisseurs, mais là aussi la situation est difficile. L’État de Kebbi, frontalier avec le Niger, a perdu 450 000 hectares de rizières, selon l’Association des riziculteurs nigérians, ce qui représente deux millions de tonnes de riz en moins sur les huit millions de tonnes prévues cette année. Une catastrophe pour le géant ouest-africain, premier producteur, mais aussi premier importateur de riz en Afrique. L’État de Kebbi n’est pas le seul touché au sein de la fédération. Dans ceux de Kano, Enugu, Jigawa et Nasarawa, les évaluations sont en cours, les récoltes de sorgho, de mil et de maïs auraient elles aussi été affectées.

C’est aussi le cas au nord Bénin à Malanville, Karimama etc A Sèmèrè, c’est des troupeaux de bœufs que les eaux ont emporté. Le spectacle est triste. Et les éleveurs enregistrent de lourdes pertes.

Avec RFI

 

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