Les étudiants revendiquent l’organisation d’une session de rattrapage

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Les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi n’entendent pas baisser les bras. Comme l’année dernière, ils s’opposent à nouveau à l’organisation de la session unique dans les facultés classiques. Pour se faire entendre, ils ont empêché le bon déroulement des compositions à la Faculté des Lettres Art et Sciences Humaine.

Ce samedi 25 juin 2016 alors que les étudiants du département de géographie et de l’aménagement du territoire étaient en examen partiel (dans le compte de l’année universitaire 2015-2016), un mouvement d’étudiants organisés s’est introduit dans les salles de composition pour boycotter ledit examen. Alors, devant la furie et l’engagement des manifestants, les surveillants de salle et les étudiants en composition n’ont trouvé d’autres moyens que de prendre la clé des champs, oubliant par endroits leurs effets. C’est cette scène qui a marqué la matinée de ce samedi à l’Université d’Abomey-Calavi. Selon le porte parole des manifestants, une récidive pointe à l’horizon si satisfaction n’est accordée à leur demande à savoir l’organisation d’une session de rattrapage dans les facultés classiques de l’université.

Sur un autre plan, les manifestants mettent en garde les autorités à divers niveaux surtout le rectorat contre l’envoi des forces de l’ordre afin d’étouffer leur mouvement. « Ce mouvement de protestation contre l’organisation de la session unique n’est que le début d’une série de manifestations afin de se faire entendre. Nous invitons les autorités rectorales à céder aux revendications », a ajouté le représentant des manifestants. Selon les propos du président de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin, il faut qu’ils (les étudiants) soient évalués selon l’ancienne méthode c’est-à-dire suivant la session unique et la session de rattrapage, en attendant la tenue tant annoncée depuis l’année dernière d’une assise nationale sur le LMD (Licence-Master-Doctorat). Les étudiants ne veulent pas baisser les bras. Comme l’année dernière, ils se disent prêts à aller jusqu’au bout quelque soit le prix à payer.

L’année universitaire 2014-2015 a été perturbée par une série de mouvements de contestation pour les mêmes causes. Il a fallu l’intervention du président de la République d’alors, le Dr Thomas Boni Yayi pour renvoyer les étudiants dans les amphithéâtres.