Les douaniers en grève de 48h dès ce jour

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La douane béninoise observe un mouvement de grève de 48 heures chaque semaine et ce dès ce mardi 26 janvier 2016 jusqu’à satisfaction de ses revendications. C’est ce qui ressort de l’r assemblée générale extraordinaire du Sydob tenue ce lundi 25 janvier 2016 à la direction générale de la douane. Ce mouvement sera précédé d’un sit in à partir de 6 heures, informe-t-on.

La douane béninoise engage le bras de fer avec le gouvernement. Les douaniers observent, en effet, un mouvement de grève de 48 heures dès ce mardi 26 janvier 2016. Ce mouvement sera précédé d’un grand rassemblement devant la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects de Cotonou à partir de 06 heures du matin. Les disciples de saint Mathieu mettent ainsi à exécution leur menace. Ils invitent le chef de l’Etat, chef suprême des armées béninoises, le Dr Thomas Boni YAYI à prendre expressément une décision pour éviter de faire perdre des milliards que le port autonome de Cotonou procure chaque jour au profit du trésor public.
C’est l’organisation du dernier concours au profit de l’administration douanière qui est la source de ce mouvement. Le Syndicat des Douanes Béninoises (Sydob) a longtemps dénoncé les conditions d’organisation de ce concours. Le capitaine Marcelin Laourou, Sg/Sydob, a organisé plusieurs sorties médiatiques. A sa suite, les douaniers ont tenu les 7 et 14 janvier, deux assemblées générales extraordinaires. C’est ainsi qu’à l’issue de la dernière, trois grandes doléances ont été formuléesssss à l’endroit du ministère de l’économie et des finances et son excellence Dr Thomas Boni Yayi, président de la République. Il s’agissait de la suspension immédiate de la Formation Commune de Base (FCB) des cinq cent deux (502) élèves douaniers au plus tard le vendredi 22 janvier 2016 avant toutes négociations ; l’annulation pure et simple du concours de recrutement des cinq cents deux (502) élèves douaniers ; le lancement immédiat des travaux de construction de l’Ecole Nationale des Douanes. Au grand étonnement des douaniers, l’autorité hiérarchique a fait sourde oreille aux revendications. C’est ainsi qu’ils ont décidé d’observer ce mouvement jusqu’à satisfaction des revendications.