Au Bénin, le ministre José Tonato et le porte parole du gouvernement, Léandre Houngbédji, ont apporté des clarifications par rapport au communiqué relatif à la circulation des véhicules poids lourds dans le Grand Nokoué. Ils l’ont fait ce jeudi 25 septembre 2025 au cours d’une conférence de presse.
Enfin une décision saluée par les usagers de la route. L’interdiction de la circulation des véhicules poids lourds dans le Grand Nokoué dès janvier 2026.
En effet, à partir du 1er janvier 2026, la circulation des poids lourds de plus de 10 tonnes sera strictement encadrée dans le Grand Nokoué (Abomey-Calavi, Cotonou, Ouidah, Porto-Novo et Sèmè-Podji) selon le décret N° 2025-508. Les camions devront emprunter uniquement des itinéraires précis et ne circuler que de 23h00 à 6h00 du matin, les voies secondaires leur étant interdites.
Les raisons qui motivent cette décision
Les raisons qui motivent cette décision du gouvernement relative à la nouvelle réglementation de circulation des poids lourds, a en croire le ministre du Cadre de vie et des transports en charge du développement durable José Tonato, s’inscrit dans le sens de conforter ou de protéger les infrastructures qu’ils ont construites à coup de centaines de milliards.
En effet, depuis bientôt 10 ans, le gouvernement a investi dans le domaine des infrastructures urbaines , dans le développement du Grand Nokoué qui va de Porto-Novo jusqu’à Ouidah. A cela s’ajoute, la structuration du grand Nokoué avec la construction du pôle agroalimentaire. Mais globalement dans le grand Nokoué, expose le ministre José Tonato, on note la dégradation accélérée des infrastructures routières , des feux tricolores, l’affaissement des dallettes et des caniveaux dus aux stationnements des camions inadaptés entraidant des coups de réparation et l’implication fréquente dans les accidents de la circulation. Pour lui, la circulation des gros porteurs n’est pas adaptée aux infrastructures urbaines. » Nous sommes en train de réparer à coup des milliards les dalletes cassés, les dalots…etc »,a-t-il fait savoir.
Bien-être des populations et des infrastructures routières.
Le porte-parole du gouvernement Léandre Houngbédji a, pour sa part, souligné qu’il est tout à fait normal que les populations comprennent que c’est pour leur bien-être et des infrastructures routières.
Il arrive, selon lui , que les camions entrent dans les vons pour les désagréments et indépendamment du bruit qui va avec lorsqu’ils en viennent à dégrader la route même là ou ce n’est pas asphalté pour des faits d’accident. Et cette décision, selon Léandre Houngbédji, ce n’est pas pour mettre fin à leur activité. « On demande juste de s’organiser pour tenir compte des exigences de ce que dans les grandes villes nous avons besoin d’une quiétude pour les populations, de sécurité globale pour ‘l’environnement et pour les infrastructures », a dit Léandre Houngbédji.
Boniface KABLA