Bénin : Le député accusé de viol retourne au tribunal dans deux semaines

Actualités

Après l’Office Central de la Protection des Mineurs le 2 novembre 2022, le député accusé de viol était au Parquet de Porto Novo ce jeudi 10 novembre 2022. Son dossier est renvoyé sous quinzaine.

Le député Nougbognon Hyppolite HAZOUNME de l’Union Progressiste le Renouveau ( ndlr: il n’a pas été reconduit sur la liste du parti pour les législatives de 2022), élu de la 8ème législature et le conseiller communal Moïse YEHOUENOU dit « Delta Force » étaient devant le Procureur du Tribunal de Porto Novo ce matin.

C’est la suite logique d’une plainte qui a été déposée contre le député et le conseiller de Tohouè par un pasteur et sa femme. De graves accusations d’abus sexuel pèsent sur le député. Dans un document audio réalisé par « Les Murs ont des oreilles Infos » de Irénée Semako Dazan devenu virale sur les réseaux sociaux, la femme du pasteur, (secrétaire du député, au siège de l’arrondissement du parti, au moment des faits), accuse le député d’avoir abusé sexuellement d’elle. Dans un autre document audio, le conseiller de Tohouè a donné sa part de vérité. Une manière professionnelle pour Irénée Semako Dazan d’équilibrer l’information.

Le dossier une fois transféré au Tribunal de Porto Novo, le député a été auditionné ce jeudi 10 novembre par le juge du Tribunal de première instance de la capitale, ainsi que les plaignants à savoir le pasteur et son épouse. Selon le député il s’agirait d’une relation consentante qui durerait depuis 06 mois. On assiste déjà à de troublantes révélations. Plusieurs médias relatent l’audition du jeudi. Selon les informations, devant le juge au tribunal de Porto-Novo, le député a  déclaré avoir eu des relations amoureuses  consentantes avec la secrétaire. La dernière rencontre avec sa partenaire sexuelle remonte au 26 septembre 2022. Cette rencontre selon les déclarations du député, se serait limitée à des caresses et une course poursuite entre elle et lui, dans les quatre murs du lieu de la rencontre.
Le député s’est également inscrit  en faux par rapport aux accusations d’achat de conscience. Contrairement aux informations divulguées sur les réseaux sociaux, les 600.000 FCFA offerts constituent un don pour la construction d’une église, selon le député.. Les  plaignants s’inscrivent en faux et font croire que le député userait de mensonges pour se tirer d’affaires. Le juge a demandé des preuves des allégations de chaque partie.

Le juge a fait reporter l’audition.  Dans deux semaines, le député sera une nouvelle fois au tribunal de Porto Novo pour être à nouveau écouté dans le dossier. Des pièces maîtresses auraient été réclamées. Certainement, pour la manifestation de la vérité. Le chemin de croix du député accusé de viol se poursuit….

A.C.C.