Éliminatoires du Mondial 2026 : Le rêve est plus que jamais permis pour les équipes africaines

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Après le tirage des éliminatoires du Mondial 2026 en Afrique, la confiance se ressentait dans les réactions des anciens joueurs. Avec désormais neuf tickets (peut être dix) pour l’Afrique, le rêve est plus que jamais permis pour la plupart des nations engagées.

Les éliminatoires africaines de la Coupe du monde vont débuter en novembre prochain et finiront en novembre 2025 après dix journées. Pour la première fois, tous les pays du continent prennent part aux qualifications et s’offrent le droit de croire à une fantastique qualification au Mondial. « Les petites nations aussi rêvent de se qualifier à la Coupe du monde », estime Emmanuel Eboué, ancien international ivoirien qui a participé au tirage au sort. La Côte d’Ivoire, logée dans le groupe F, devra venir à bout de ses cinq adversaires, dont les plus coriaces seront le Gabon et la Gambie.

« Il n’y a plus de petites équipes », déclare l’Indomptable Alexandre Song entonnant la même chanson que la plupart des anciens joueurs. Pour celui qui a disputé deux Coupes du monde avec le Cameroun, ses « jeunes frères ont le devoir de répondre présents » au sein d’une poule D où ils devront se méfier principalement du Cap-Vert et de l’Angola, voire de la Libye.

« De belles histoires à raconter…»

El Hadji Diouf de son côté, lance sans sourciller : « Ce ne serait pas normal, une Coupe du monde sans le Sénégal. » Les Lions, champions d’Afrique en titre, auront tout de même fort à faire dans une poule B où la RD Congo a de grandes ambitions et où la Mauritanie attend le derby avec impatience. « Les matches ne sont pas encore joués, mais le Sénégal est favori de ce groupe, poursuit Diouf. On va bien se préparer. »

Dans ce même groupe B, le Togo estime avoir le droit de rêver même si « ça va être compliqué avec le Le Sénégal, la meilleure équipe en Afrique ». Surtout, Emmanuel Adbayor se rappelle que lorsqu’il avait conduit les Eperviers à leur seule Coupe du monde (2006), ils avaient dû passer sur les Lions pour aller en Allemagne. « C’est un bon signe. Ce sont de belles histoires à raconter à nos jeunes frères, on va leur rappeler cela, promet l’ex-capitane du Togo. Ce sera une nouvelle aventure pour eux, et nous allons partager notre expérience avec eux. »

« Le Mali va se qualifier dans ce groupe » 

Parmi, les équipes qui étaient logées dans le pot 2, le Ghana faisait figure d’épouvantail et de pays à éviter pour les équipes têtes de série. C’est le Mali, dans le groupe I, qui en a hérité. Mais pas de quoi effrayer le président de la Femafoot, Mamoutou Touré qui pense que ce sera la bonne pour son équipe qui court derrière sa première qualification de l’histoire à une Coupe du monde.« Le Ghana, c’est une grosse pointure, mais le fait que l’équipe malienne soit tête de série prouve que nous avons une bonne équipe qui est en train de s’affirmer d’année en année. Nous avons notre chance à jouer, nous pouvons battre le Ghana, et le Mali va se qualifier dans ce groupe »

En face, Asamoah Gyan reste confiant, mais aussi méfiant. « Nous pensons que c’est un bon tirage pour le Ghana, analyse l’ancien Black Star. Mali-Ghana va être un gros match. C’est un choc que tout le monde va attendre au pays. Maintenant, le football a changé, tout monde veut gagner, tout le monde peut gagner. C’est pour cela qu’il faudra faire très, très attention. Nous espérons voir du beau football et j’espère que ce sera mon pays qui va se qualifier ».