Le Professeur Dodji Amouzounvi donne les raisons

Economie & Tech

Il n’y aura plus de section anglophone dans les universités et instituts privés à partir de la rentrée académique 2019-2020. La direction des établissements privés d’enseignement supérieur (Depes) y a mis fin. Plusieurs raisons sous-tendent cette mesure prise par la direction des établissements privés d’enseignement supérieurque dirige le ProfesseurDodjiAmouzounvi.

Le directeur des établissements privés d’enseignement supérieur, DodjiAmouzounvi, a évoqué les raisons qui militent en faveur de cette décision sur la radio nationale. Faut-il le souligner, aucun système nigérian n’est délocalisé dans les établissements privés au Bénin. La formation qui s’y fait est une approximation qui ne répond pas toujours aux exigences en la matière. Ce qui jettedu discrédit sur le pays.
DodjiAmouzounvi, dans son intervention, a mis l’accent sur la déstabilisation de l’économie des pays voisins. « On accusait le Bénin de déstabiliser les économies des pays voisins », a-t-il fait entendre. La raison, ceux qui sont formés dans la section anglophone ne répondent pas comme cela se doit une fois sur le marché de l’emploi. Ce qui crée un manque à gagner aux entreprises voire à l’Etat.
La mesure devrait être prise depuis trois voire quatre ans. En 2015, rappelle le professeur Amouzounvi, au cours d’une table ronde, le Bénin a enregistré des plaintes qui devraient l’amener à mettre fin au système de formation qu’il qualifie de « monstre à deux têtes ». Toutefois, un système d’intégration des anglophones, lusophones, russophones dans l’enseignement supérieur au Bénin est institué, a indiqué le Depes.

S.E.