Elysée : Le président algérien en visite d’État en France en juin prochain

Afrique

Emmanuel Macron a échangé par téléphone avec son homologue Abdelmadjid Tebboune. Ils ont convenu d’une visite du président algérien pendant la deuxième moitié du mois de juin.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune se rendra en France en juin prochain dans le cadre d’une visite d’État, a annoncé ce dimanche la présidence algérienne, après un entretien téléphonique entre les deux chefs d’État.

Lors de cet entretien, les deux présidents ont « évoqué les relations bilatérales et les moyens de les renforcer, y compris la visite d’État du président de la République, en France, qu’ils ont convenu d’organiser la deuxième moitié du mois de juin », a précisé la présidence dans un communiqué. Cette visite était initialement attendue en mai.

Emmanuel Macron s’était de son côté rendu en Algérie en août 2022 pour une viste officielle de trois jours.

Un réchauffement des relations

L’annonce de cette nouvelle date intervient un mois après que Paris et Alger ont tourné officiellement la page de la dernière crise diplomatique entre les deux pays.

Les deux présidents avaient échangé par téléphone fin mars, levant au cours de cet entretien les « incompréhensions » liées à la brouille autour d’une militante franco-algérienne et convenant de renforcer les canaux de communication (…) pour éviter que ne se renouvelle ce type de malentendus regrettables », selon l’Élysée qui avait affirmé vouloir continuer à « renforcer la coopération » entre Paris et Alger aux relations très tumultueuses.

Les deux pays multiplient les efforts pour reconstruire une relation plus apaisée. La commission d’historiens français et algériens créée pour travailler sur la colonisation française et la guerre en Algérie a tenu une première réunion, le 19 avril.

La création de cette instance indépendante de dix membres avait été annoncée en août dernier à Alger par les deux chefs d’État. Il s’agit de « travailler sur l’histoire de l’Algérie contemporaine, pour mieux se comprendre et réconcilier les mémoires blessées », avait précisé l’Élysée dans un communiqué.