Des containers d’opérateurs économiques nigériens bloqués au Port de Cotonou : Le plaidoyer de la Fondation Malehossou à l’endroit du président Talon

Economie & Tech

Au Bénin, des containers d’opérateurs économiques nigériens sont toujours bloqués au Port de Cotonou. Ces containers pourraient être frappés par les surestaries, voire le dépôt, sept mois après la levée des sanctions de la Cedeao.

Dans la matinée de ce dimanche 3 mars, la Fondation Malehossou a plaidé en faveur des opérateurs économiques nigériens. Ils ont été impactés sérieusement par les sanctions de la Cedeao.C’est pourquoi la Fondation Malehossou qui a mené plusieurs démarches demande au « Président Patrice Talon de bien vouloir intervenir pour que les containers qui seraient en attente au Port de Cotonou soient enlevés gratuitement et que les autres taxes afférentes soient réduites». Garba Rabiou, président du syndicat des transporteurs et le 1er vice-président de la Fondation Malehossou, El Hadj Moutawakilou parlent le même langage. Ils implorent le chef de l’Etat afin qu’il pèse dans la balance pour la même cause. Lire la déclaration liminaire de la Fondation lue par le chargé de mission de la Fondation.

Nous nous retrouvons en ce moment pour avant tout rendre grâce à Dieu le Tout Puissant qui a exaucé nos prières et bénis nos démarches qui ont abouti à la réouverture des frontières.

Nous remercions avec beaucoup de respect et d’humilité , tous les chefs d’Etat et de gouvernement, membres de la Cedeao, le Président de la Commission de la Cedeao, le représentant résident de la Cedaeo au Bénin et toutes les personnalités qui ont reçu notre message et écouté notre cri de cœur pour la réouverture des frontières , gage de paix et de fraternité  entre les peuples frères des  pays membres de la Cedeao. Un remerciement particulier au Président du syndicat des transporteurs Monsieur Garba Rabiou.

C’est avec une joie inébranlable que nous avons appris à la Fondation Malehossou, la sage décision de réouverture des frontières prise par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao , le samedi 24 février dernier, . Notre chef d’Etat, le Président Patrice Talon,  a été un acteur majeur du dénouement de cette situation , et à ce titre nous lui disons un grand merci.

Excellence monsieur le Président de la république, avec diplomatie et surtout dans la discrétion , qu’on vous reconnaît,  vous avez tenu la promesse vous avez tenu la promesse que vous avez faite dans votre entretien  du 08 février dernier, celle de faire le plaidoyer auprès de vos pairs pour la levée des sanctions  prises par la CEDEAO  à l’encontre du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

Au nom des peuples frères du Bénin, du Burkina, du Niger et du Mali,  nous vous disons un grand merci . Seul le créateur pourra mieux vous récompenser dans la paix, le bonheur et la santé.

Surpris de la non réouverture par le Niger de ses frontières, avec le Bénin malgré la levée des sanctions par la CEDEAO, une délégation de la Fondation Malehossou s’est entretenue avec le Haut Conseil des Nigériens au Bénin , qui nous a justifié cet état des choses par deux raisons.

A les entendre la première raison serait due à al présence dans la région de l’Alibori des militaires français qui sont en mission de formation de formation de nos forces de défense et de sécurité contre les attaques  djihahistes . Ils y voient par leur présence une menace pour la sûreté de leur de leur état et du régime en place.

La deuxième raison serait relative aux conteneurs des opérateurs économiques  nigériens bloqués  au Port de Cotonou depuis la prise de la sanction. Nos enquêtes auprès de nos autorités portuaires à ce sujet, nous rapporte qu’une bonne partie de ces containers serait déjà convoyer vers le Niger par le Togo.

Toutefois, en respect de la promesse que nous leur avons faite, nous voulons très respectueusement demander au Président de la république, son Excellence le Président Patrice Talon de bien vouloir intervenir pour que les containers qui seraient en attente au Port de Cotonou soient enlevés gratuitement et que les autres taxes afférentes soient réduites. Une telle diligence ne ferait que rehausser  le positionnement de notre Port qui, selon des langues peu orthodoxes ne serait plus compétitif.

Plaise au ciel, tant que la Fondation Malehossou portera les préoccupations de paix, d’Amour et de développement le Bénin sera toujours un pays où il fera bon vivre pour toutes et pour tous.

A.C.C.

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