Allégations mensongères dans un dossier de distinction des têtes couronnées : Le patriarche Karim da Silva évite la prison à un activiste

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( A. A. fait son mea culpa et présente ses excuses au patriarche Karim da Silva et aux sages de Porto-Novo)

Dans un dossier de décoration et de distinction des hautes personnalités de la chefferie traditionnelle de Porto-Novo, l’activiste Alphonse Akogninou s’en est pris, ouvertement sur les réseaux sociaux, au patriarche Karim da Silva, doyen des sages et cadres de la ville capitale, qu’il accuse de « non-respect d’engagement, d’abus d’autorité et de tentative d’influence ». Sans preuve pour justifier ses allégations mensongères et autres propos diffamatoires et calomnieux, l’activiste s’est confondu en excuses et a imploré, ce jeudi, genoux à terre, la clémence du Doyen des Sages de Porto Novo qui lui évite ainsi la prison.

« … Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et visant au front mon père en criant : Caramba ! » Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. Donne-lui tout de même à boire, dit mon père. C’est dans cet extrait du Poème « Après la bataille » du célèbre poète français Victor Hugo, que le patriarche Karim da Silva a puisé sa force en pardonnant  l’activiste A. Alphonse. Sur les réseaux sociaux, l’activiste accuse le patriarche da Silva de « non-respect d’engagement, d’abus d’autorité et de tentative d’influence ». Un dossier que A.A. ne maitrise même pas.

Très remontés contre cet acte « ignoble » de cet activiste, les têtes couronnées qui sont aussi indexées dans cette affaire avec à leur tête le roi de la ville de Porto-Novo, se sont rendus expressément ce jeudi 4 avril au domicile du patriarche afin de lui apporter leur soutien et dénoncer par la même occasion « les manœuvres empruntes d’escroquerie » dont le seul but est certainement de soutirer quelques billets de banque.

À en croire le roi de la ville de Porto-Novo, le nonagénaire Karim da Silva n’a jamais exprimé une quelconque volonté de payer quelque chose, après que les têtes couronnées sont allées le voir et demander son aide. Le Roi de Porto Novo se dit scandalisé d’apprendre tout ce qui a été dit sur le Sage sur les réseaux sociaux par cet activiste qu’il soupçonnait de faux au regard de son insistance, et de son forcing pour l’organisation desdites distinctions. Selon le roi, A.A. était animé d’autres intentions, parce que, selon lui, A.A. n’a pas besoin de leur demander de l’argent pour les décorer. Mieux, s’indigne-t-il, les objets décoratifs sont bon marché et ne devraient pas nécessiter du parrainage pour une ONG qui veut honorer la chefferie traditionnelle de sa ville. Le Roi conclut à une affaire montée de toute pièce pour se remplir les poches.

De plus, le patriarche n’a signé aucun accord ni contracté avec la supposée ONG qui lui réclame de l’argent, a renchéri Vidéhouénou, Vice-Président du conseil des sages de Porto-Novo. « Si vous n’avez aucun intérêt dans cette affaire, vous devez attendre le retour de papa. Ce que vous avez fait n’est pas professionnel », lui reproche-t-il. A l’en croire, ce dernier, malgré l’absence du patriarche du territoire national, a maintenu la date de la  cérémonie de décoration, juste pour des raisons commerciales.

Pour Calixte da Silva, fils du patriarche, il s’agit d’une entreprise d’escroquerie puisque ni les têtes couronnées, ni les sages, n’ont rien demandé à A.A. C’est une fausse affaire pour se faire de l’argent, a-t-il conclu.

Présent à cette séance et n’ayant pas d’arguments pour expliquer son acte, A.A. s’est résolu de demander « pardon » au patriarche, aux sages et aux rois qu’il a voulu utiliser pour arriver à ses fins.

Après ce mea culpa, les poursuites engagées contre lui ont été abandonnées grâce à l’intervention personnelle du patriarche Karim da Silva. Le doyen des sages de Porto Novo évite ainsi la prison à l’activiste A.A.

Fréjus MASSIHOUNTON