En garde à vue à la brigade criminelle : « Le journaliste Virgile Ahouansè sera déféré à la Criet », dixit l’un de ses avocats

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(« Face à un journaliste et un gardien qui a affirmé et s’est dédit après, on va accorder foi au journaliste ou au gardien? », s’interroge l’avocat)

Le journaliste Virgile Ahouansè choses se compliquent pour, Le journaliste et Directeur de l’information de Crystal News, un radio en ligne, Virgile Ahouansè a répondu à la convocation de la Brigade criminelle ce mardi 20 décembre 2022. Il s’y est rendu après une convocation téléphonique de la brigade criminelle pour affaires le concernant. Il s’est rendu à la brigade criminelle en compagnie de cinq avocats dont Maître Gbago et Maître Aboubacar Baparapé.

L’audition a duré toute la soirée de ce mardi 20 décembre, pour finir sur une garde à vue pour officiellement « diffusion de fausses informations », informe Crystal news. Le journaliste a été convoqué suite à une enquête sur des présumées exécutions sommaires qui mettent en cause la police républicaine.

L’un de ses avocats, Me Barnabé Gbago s’est exprimé après son audition : « On est découragé parce que pour avoir diffusé des informations sur ce qui s’est passé à l’EPP Dowa, Virgile Ahouansè que nous connaissons tous a été placé en garde à vue. On la suivi de bout en bout, les questions qui lui ont été posées et les réponses données, à notre avis ne valent pas une garde à vue », rapporte Triomphemag. L’avocat ajoute  que Virgile Ahouansè a justifié son enquête et a fait exception de vérité.  « Il a montré que tout ce qu’il disait était vrai », a-t-il précisé.

Le gardien auditionné

Me Barnabé Gbago a confirmé que le journaliste Virgile Ahouansè est accusé de diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. A en croire l’avocat du journaliste « il ne s’agit pas de fausses informations, il a prouvé pendant que nous étions là que ce sont des informations que des témoins qui étaient sur place ont vu, malgré cela, on a dit non, qu’il doit répondre devant la loi ». Me Gbago pense que les choses se compliquent pour le journaliste Virgile Ahouansè. Et pour cause. « Il est en détention, il sera déféré certainement à la Criet. Face à un journaliste et un gardien qui a affirmé et s’est dédit après, on va accorder foi au journaliste ou au gardien? C’est un faux problème, ces gens qui se dédisent face à la police. On les a mis en garde à vue et ils ont pris peur. C’est dommage qu’un journaliste qui a sa carte de presse soit en garde à vue », déplore Me Gbago qui fait référence à la dépénalisation du délit de presse au Bénin. Le journaliste a fait une enquête sur des présumées exécutions extrajudiciaires dénonçant la Police républicaine..

S.E.