Le gouvernement revoit la carte universitaire

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Le gouvernement de son excellence Patrice Talon opère des réformes dans l’enseignement supérieur au Bénin. Désormais le Bénin compte quatre universités publiques.

Dans la semaine écoulée, madame le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso avait haussé le ton. Elle avait décidé dans un bref délai, de la fermeture des universités privées exerçant sur le territoire béninois sans autorisation légale (au nombre de 150 universités privées au Bénin selon les propos du ministre, 50 seulement ont une existence légale). Ce mercredi 27 juillet 2016 au cours du rendez-vous hebdomadaire du conseil des ministres, c’est le tour des universités publiques. Sept (07) sous le régime précédant, le Nouveau départ vient de réduire à quatre (4) ces universités publiques. Il y aura désormais l’Université d’Abomey-calavi (UAC) ; l’Université de Parakou (UP) ; l’Université d’Agriculture de Porto-Novo (UAPN) et l’Université des Sciences et Technologies d’Abomey (USTA). Ce sont ces universités qui seront autorisées à rouvrir leurs portes aux étudiants dès la rentrée académiques prochaine (2016-2017). C’est donc l’une des décisions phares prises en conseil des ministres de ce mercredi 27 juillet 2016.

L’Université d’Agriculture de Kétou créée en 2013 par le régime précédent va disparaître pour laisser place à l’Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo.
Dans le point de presse fait ce mercredi, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki a annoncé l’existence désormais de« Deux grandes universités pluri thématiques à savoir : l’Université d’Abomey Calvi et l’Université de Parakou. Deux grandes universités thématiques à savoir : l’Université des Sciences Technologiques, Ingénierie et Mathématique d’Abomey et l’Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo. ». Selon M. Koupaki, le gouvernement a le souci de mettre fin à la régionalisation de l’enseignement supérieur. Par cet acte, le gouvernement manifeste sa ferme volonté d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des étudiants et renforcer toutes les infrastructures.

Vingt deux (22) centres universitaires avaient été créés sous le régime du changement et de la refondation pour permettre aux personnes détenteurs du Baccalauréat dont les moyens sont limités, d’accéder à l’enseignement supérieur. Ces centres universitaires régionaux alors salués sont purement et simplement fermés par le régime de la rupture. Mais, il urge de le rappeler, un peu après la première annonce de l’autorité ministérielle concernant la fermeture de certaines universités et centres universitaires au Bénin, les associations syndicales du supérieur avaient manifesté leur désapprobation. On se demande quelle sera à nouveau leur réaction les jours à venir après cette décision du gouvernement.