Bénin : L’animatrice de l’émission « Top O féminin » et les responsables de la chaine à nouveau devant la Haac

Société

Après l’audition du mardi 22 février dernier, l’animatrice de l’émission de télévision féminine« Top O féminin »  et les responsables de la chaine sont à nouveau convoqués ce mercredi 2 mars 2022 devant la Commission de la carte de presse, de l’éthique et de la déontologie de la HAAC.

On se rappelle, les intéressés ont été convoqués pour apologie du «bizzi girl », une jeune femme de 19 ans, dans l’émission «le gout de ça» suite à la diffusion en direct sur une chaîne de télévision privée d’une émission intitulée « Bizzi girls : la sexualité décomplexée ou vénale ». L’émission diffusée le jeudi 17 février dernier a fait assez de bruit sur la toile.

En effet, le lendemain de l’émission, mieux le vendredi 15 février 2022, un extrait avait été largement relayé sur les réseaux sociaux par des internautes. Dans l’émission, une bizzi girl connue sous le pseudo « le goût de ça » a choqué les sensibilités de certains internautes et dérangé leur pudeur. La bizzi girl s’est présenté comme la reine de la prostitution et révèle son occupation actuelle, celle d’insérer d’autres filles.

Des internautes ont jugé vulgaires et dépravés les propos tenus par la jeune femme de 19 ans au cours de l’émission. Nombreux ont réclamé des sanctions. C’est ainsi que le mardi 22 février 2022, l’animatrice et les responsables de la chaine étaient devant la commission de la carte de presse, de l’éthique et de la déontologie de la HAAC. Selon Frisson radio qui avait joint le président de la commission, Maître Bastien Salami, après l’audition,  le dossier est toujours étudié, les personnes convoquées ont été écoutées et le rapport du dossier sera fait et transmis en plénière des conseillers. Pas encore de décision finale de la HAAC à l’encontre de l’animatrice de l’émission de télévision féminine et des directeurs de la chaîne  pour la diffusion d’un élément qui a fait polémique sur les réseaux sociaux.

Ce mercredi 02 mars 2022, une décision pourrait être prise par la Haac.

Armelle C. CHABI