La police donne un moratoire de six mois aux populations

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Après l’opération « A chacun son couloir », la police passe bientôt à une autre phase répressive. Les propriétaires d’engins à deux roues qui circuleront sans plaque d’immatriculation et casque en auront pour leur compte.

Sacré louis-Philippe Houndégnon. Le jeune et dynamique Directeur général de la Police nationale ne démord pas. Au lendemain de la célébration du 54è anniversaire de l’indépendance du Bénin, mieux le 02 août prochain, ses hommes vont investir les routes pour sanctionner les usagers de la route qui ne respecteront pas la loi. Et selon les textes, tout usager d’engin à deux roues doit porter de casque et assurer sa moto. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions.

Si jusque-là le port de casque est à la phase de sensibilisation, à partir du 02août 2014, ce sera la phase répressive. Non seulement, les contrevenants vont payer des amendes, les mis en cause risquent la prison. On se rappelle, certains propriétaires d’engins à quatre roues dont le secrétaire général d’une confédération syndicale ont passé quelques jours en prison pour défaut d’assurance.

Jeudi dernier, le Directeur central de la sécurité publique, Louis Topanou, a porté le message aux hommes des médias. Les propriétaires de motos ont six mois pour se mettre en règle. Donc de février à fin juillet 2014, phase de sensibilisation, ils devront tout faire pour se mettre en règle non seulement en assurant leurs motos mais aussi en portant de casque.

Dans plusieurs pays de la sous-région (Togo et Burkina-Faso…), la règle est bien respectée. Le Bénin ne sera donc pas une exception. Avis donc aux propriétaires de motos, s’ils ne souhaitent pas que la police les surprenne et les sanctionne.
On se rappelle, la police nationale et le Centre national de Sécurité routière (CNSR) sont passé à la phase répressive sur certaines routes de Cotonou et d’Abomey-Calavi après trois mois de sensibilisation en ce qui concerne l’opération « A chacun son couloir ». Les propriétaires des motocyclettes qui empruntent la chaussée de certaines routes sont contraints de payer des amendes allant de 6.500 à 8.000 fcfa sans oublier la fourrière.

Pour récupérer sa moto, il est demandé au propriétaire en faute la présentation de son casque, avait indiqué l’adjoint au Dgpn, le contrôleur général de police, M. Hounonkpè. Et pour cette opération, « Le commissariat central de Cotonou ne vas pas démordre », avait martelé le commissaire Pierre Agossadou.