Bénin : La police démarre la répression pour non port de casque le 15 novembre

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La police républicaine démarre la phase répressive du non port de casque dès le 15 novembre 2022.  L’information a été donnée  aux conducteurs de taxi-moto par la hiérarchie policière lors d’une rencontre d’échange, selon Bénin web tv. Sont concernés par cette répression, tout motocycliste et tout passager. La police les invite à porter, chacun,  un casque de protection.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise. Plusieurs propriétaires de moto ont fait les frais d’une telle décision par le passé. Cette fois ci les motocyclistes ont été sensibilisés. Et pour cause. La police républicaine est préoccupée de la sécurité des usagers de la route à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Les motocyclistes et leur passager sont donc invités à porter chacun son casque pour se protéger contre un éventuel accident de la circulation.

Selon nos informations, c’est à une rencontre d’échanges entre policiers et conducteurs de taxi-moto le 25 octobre 2022, que l’information a été donnée suivi d’un ultimatum. On participé à cette séance, coté police républicaine, notamment le Directeur de la sécurité publique, le commandant central des unités territoriales, l’inspecteur technique de la police républicaine, les directeurs départementaux de la police républicaine de l’Ouémé, du Littoral et de l’Atlantique.

La décision prise a été notifié aux conducteurs de moto. A partir du 15 nombre 2022, le port de casque est obligatoire non seulement pour le conducteur mais aussi pour le passager. Par ailleurs, la police républicaine entend sanctionner aussi pour surcharge et non-respect de la piste cyclable par les motocyclistes. Aussi, les agents de la police sont interdits de rançonnement.  Le Directeur général de la police, Soumaila Yaya met en garde ceux qui se rendront coupable d’acte de rançonnement. Ils seront lourdement sanctionnés, prévient le DGPR.

Opération annoncée à quelques jours des législatives

Cette opération qui s’annonce est diversement appréciée. Selon certains, même si la période est indiquée, « l’approche des législatives de 2023 rendra la dite décision contre-productive ». L’opposition pourrait la récupérer et battre campagne contre le gouvernement et son chef, surtout avec la cherté des produits de première nécessité, font croire les mêmes sources. La décision de la police intervient aussi à un moment où des parents d’élèves font face à la deuxième tranche des frais de scolarité pour certains et même la première tranche pour d’autres parents qui ne seraient pas encore à jour vis-à-vis des écoles de leurs progénitures. Des parents ayant plusieurs enfants devront alors débourser des frais supplémentaires non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour leurs enfants qu’ils déposent à l’école.

Emmanuel A. T.