CAN-2022 : La Côte d’Ivoire, non qualifiée pour le Mondial-2022, en mission pour se racheter

Sports

Les Éléphants ont l’intention de tout écraser sur leur passage dans cette CAN-2022. La première victime collatérale fut le champion en titre algérien, écarté sans ménagement lors d’une démonstration de la Côte d’Ivoire (3-1). L’Égypte est la suivante sur la liste de Patrick Beaumelle. Les Pharaons affrontent les Ivoiriens mercredi 26 janvier au stade Japoma de Douala

Un certain désir de revanche anime les Éléphants dans cette Coupe d’Afrique. En effet, en novembre dernier, ils ont laissé échapper la qualification pour les barrages du mondial face à l’actuel pays hôte de la CAN. Pourtant invaincus pendant les cinq premières rencontres des éliminatoires, avec quatre succès et un nul, le but de Toko-Ekambi leur a été fatal.

Cette contreperformance aurait pu conduire la fédération ivoirienne à mettre fin aux fonctions de Patrice Beaumelle, l’actuel sélectionneur. Cependant, ils ont préféré renouveler leur confiance dans le Français avec cette occasion unique de se racheter.

« Les 24 coachs de la CAN vont dire que, un, il faut passer le premier tour et que deux, il faut gagner, », expliquait Patrice Beaumelle à l’AFP avant le début de la compétition. » Depuis que la Zambie a gagné la CAN, 54 nations africaines se disent qu’elles peuvent le faire. Si on la joue, c’est pour la gagner, au minimum arriver dans le dernier carré. Mais si on arrive dans le dernier carré ou en finale et qu’on perd, on sera déçus ! »

Un effectif solide

La suspension pour dopage du gardien titulaire Sylvain Gbohouo a beau avoir constitué un coup dur juste avant l’entrée en lice, les Éléphants gardent de sacrés atouts dans leur effectif. Avec ses joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens, la Côte d’Ivoire possède tout simplement le 2e collectif le plus cher en terme de valeur marchande, derrière le Sénégal.

Eric Bailly et Willy Boly tiennent la défense centrale tandis que le capitaine Serge Aurier est indéboulonnable sur son côté. Au milieu, le duo Seri-Kessié contrôle et alimente en ballons une attaque de rêve constitué de Wilfried Zaha, Maxwel Cornet, Nicolas Pépé et de la star de l’Ajax Amsterdam Sébastien Haller.

Ce dernier, présent en conférence de presse mardi 25 janvier, a indiqué que « les Éléphants montent en puissance match après match et c’est cela le plus important en espérant que ça continue ainsi ».

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Son coach est également satisfait de la progression de ses joueurs : « par rapport aux deux premiers matches, on s’est montrés beaucoup plus tueurs. Le travail paie avec du retard », explique-t-il.

Une Égypte qui peine à convaincre

En face d’eux, les Ivoiriens auront une équipe qui n’a pas impressionné depuis le début de la compétition. Après avoir perdu 0-1 contre le Nigeria pour son entrée dans la compétition, l’Égypte a gagné par la plus petite des marges contre la Guinée Bissau et le Soudan (1-0).

Mais si elle a ramé avant de passer le premier tour, l’Égypte reste un redoutable adversaire et les Ivoiriens savent que les Pharaons leur ont souvent barré la route en phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Lors de leur 5e sacre à la Can en 2006, les Pharaons avaient battu les Éléphants tandis que lors de l’édition suivante, c’est en demi-finale qu’ils avaient fait sortir les Ivoiriens.

Pour triompher, les Pharaons comptent sur leur Dieu vivant, la superstar Salah, timide depuis le début de la compétition.

« Un plan anti-Salah ? Ce serait ne pas respecter les autres joueurs sur le terrain. C’est toute une équipe à contrôler quand nous aurons perdu le ballon », écarte cependant le coach des Ivoiriens.

Avec France 24