La Cedeao fait confiance à Boni Yayi pour diriger sa mission d’observation

Afrique

Le Cap-Vert organise son élection présidentielle le 2 octobre 2016. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vient de déployer une mission d’observation et de supervision de ces joutes électorales. Cette mission composée de 40 observateurs sera dirigée par l’ancien Président du Bénin et ancien Président de l’Union Africaine.Thomas Boni YAYI.

La Cedeao fait à nouveau confiance à l’ancien président du Bénin, Boni Yayi pour diriger sa mission d’observation. Il est connu de tous que le leadership de l’ancien Chef de l’Etat au service de l’Afrique n’est plus à démontrer. L’ancien Chef de l’Etat béninois qui a passé 10 années à la tête de son pays a contribué à la paix, à la sécurité et à la promotion des droits de l’homme, au service de l’Afrique et de la communauté internationale. Il a joué un grand rôle dans la résolution des crises au Burkina-Faso et au Mali. Homme d’Etat, sa vision et son management durant ses deux mandats à la tête du Bénin et le rôle important qu’il a joué dans la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique… ont amené la CEDEAO à le désigner pour conduire cette importante mission.

Les 40 observateurs qui vont superviser l’élection présidentielle du 02 octobre 2016 au Cap-Vert proviendront des institutions de la CEDEAO (représentants des ambassades accréditées près de la CEDEAO, membres du parlement et de la Cour de Justice de la CEDEAO…). Ils proviendront aussi des organes de gestion des élections (des membres des Commissions électorales nationales), des organisations de la société civile, des médias, des institutions académiques et des experts de la région. A leur tête, l’ancien président du Bénin.
Pour rappel, l’ancien Président du Bénin, Boni YAYI a dirigé récemment la mission d’observation de l’Union africaine en Guinée Equatoriale lors de la présidentielle. Durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, il a su bien gérer les conflits après élection au Ghana et en Sierra Leone, en 2012. La communauté internationale a toujours reconnu et salué ses compétentes et sa force de conviction. Ses expériences, sa parfaite connaissance des réalités de la région ouest-africaine ont certainement pesé dans le choix de la CEDEAO qui lui confie cette mission. La Cedeao montre ainsi que l’ancien Chef de l’Etat béninois contribue, par ses sages conseils, à la préservation de la paix, la concorde et l’harmonie sociale, une base indispensable au développement économique et social des Etats africains. Et certainement que la Cedeao est consciente que l’ancien président du Bénin continuera à être disponible pour tout cela.

L’ancien président du Bénin a une bonne renommée à l’internationale. Après son départ du pouvoir, le 06 avril 2016, le Secrétaire Général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, la chancelière allemande, Angela Merkel, l’ancien Président Français Nicolas Sarkozy, le Secrétaire Général de l’Organisation de la coopération islamique (Oci), Iyad Ameen Madani, l’Administrateur Mondial du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, le Commissaire européen en charge de la Coopération internationale et du Développement, Neven Mimica, et d’autres dirigeants à divers niveaux ont adressé des lettres de félicitations et d’admiration à Boni Yayi pour ses «qualités d’homme d’Etat». La CEDEAO a donc vu juste dans son choix. Boni Yayi honore ainsi son pays le Bénin.