Etats Unis : Joe Biden vire le médecin de Donald Trump qui avait menti sur sa santé

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Le grand ménage continue. Ce lundi 25 janvier, la chaîne CNN rapporte que Joe Biden a rompu avec la tradition en virant le médecin de Donald Trump, Sean Conley. Et il a déjà trouvé son remplaçant.

Tourner la page et faire oublier l’administration Trump. Telle semble être la première vocation de Joe Biden. Quitte à en oublier la tradition, comme Melania Trump a d’ailleurs pu le faire avant lui. D’après les informations de la chaîne américaine CNN, le 46ème président des États-Unis a congédié le docteur Sean Conley ce lundi 25 janvier. À savoir, le médecin controversé de la Maison-Blanche, qui a fourni des informations trompeuses au sujet de la santé de l’ex-chef d’État à l’automne 2020. Au moment des faits, le mari de Melania Trump luttait personnellement contre le coronavirus.

La présidence voulant projeter l’optimisme, le médecin avait assuré que Donald Trump se portait bien face au Covid-19. Loin des feux des projecteurs, pourtant, l’état de santé du prédécesseur de Joe Biden était plus grave, puisqu’il a été placé sous oxygène et a souffert d’une forte fièvre« Je ne voulais donner aucune information qui aurait pu orienter le cours de la maladie dans une autre direction », s’était justifié Sean Conley, peu de temps après. Pour le remplacer, le nouveau POTUS a choisi une personne de confiance : son propre médecin, le docteur Kevin O’Connor.

Donald Trump bientôt effacé

Si ce choix va à l’encontre du protocole présidentiel selon lequel un président fraîchement élu doit conserver le médecin du président sortant, il n’est pas peu ordinaire qu’un chef d’État américain choisisse son propre généraliste. En l’occurrence, il suit une logique d’épuration de Joe Biden. Car, dès son investiture, le mari de Jill Biden a mis un point d’honneur à effacer la présidence de Donald Trump des mémoires en signant 17 mesures.

Retour des États-Unis dans l’Accord de Paris, le port du masque rendu obligatoire, la fin de l’interdiction d’entrée pour les ressortissants de pays majoritairement musulmans ou encore arrêt de la construction du mur séparant l’Amérique du Mexique… Joe Biden a marqué la rupture avec la présidence de son prédécesseur républicain. Ce lundi 25 janvier, il a de nouveau autorisé les personnes transgenres à servir dans l’armée, l’une des décisions les plus décriées de l’ex-président des États-Unis. Et ce, sans oublier de nommer Anthony Fauci, mis de côté par Donald Trump, à la tête de la délégation américaine lors des réunions annuelles de l’OMS.

Avec gala.fr

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