Suscitation de candidature à  la présidentielle de 2026 : « Il faut que le débat soit mené au sein des partis », dixit Irené Agossa 

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Au Bénin, à moins de trois ans de la succession du président Patrice Talon au pouvoir, des suscitations de candidature naissent surtout du côté de la mouvance présidentielle. Dans un entretien lui accordé par la télévision E-Télé ce dimanche 3 septembre 2023, Iréné Agossa, un membre du  bureau politique de l’Union Progressiste le Renouveau, a réagi par rapport à l’intervention du ministre des sports Oswald Homèky sur la candidature de Olivier Boko pour succéder au président Talon.

« Il faut que le débat soit mené au sein des partis », propos de Iréné Agossa suite à la vague de suscitation de candidatures pour les élections présidentielles au Bénin. Depuis l’avènement du système partisan, dit-il, le candidat doit être l’émanation du parti. Parce-que « la méthode a changé et il faut que les partis désignent désormais leurs candidats ». Selon lui, « il faut que les partis deviennent des institutions fortes qui produisent des cadres, qui créent des hommes capables et qui produisent le développement du pays ».

Il y a quelques jours, le ministre des sports du Bénin, Oswald Homèky déclarait, en répondant à la question de suscitation de la candidature de Olivier Boko à l’élection présidentielle de 2026 « Olivier Boko est le mieux préparé de nous tous. S’il se présente, toutes les autres ambitions devront s’éclipser. Il est celui dont la candidature rassemblera aisément toutes les tendances au sein de la mouvance et même en dehors »

A la question de savoir ce qu’il pense de ces propos du ministre Homeky, Iréné Agossa affirme que « nous sommes en démocratie » et chacun est libre de faire son choix. A l’entendre, le ministre pouvait lui-même s’estimer mieux placé pour hériter du fauteuil présidentiel en 2026. Par conséquent, cette déclaration de Oswald Homeky suscitant la candidature de Olivier Boko selon lui, « n’est que l’avis du ministre et non celui du parti ». Plus loin, il estime qu’il revient au ministre de jouer sur les cartes pour que le candidat qu’il propose soit accepté par le parti. « C’est à lui de se battre pour que celui-là soit accepté par le parti et qu’il soit l’émanation du parti ». Pour lui, il faut que la procédure et la logique soient respectées : «Nous sommes dans une logique. Si la procédure là est bonne et que la logique est respectée, qui peut lui en vouloir ? Personne », a-t-il martelé.

Firmin KOUWAFIN