Après sa démission de la FCDB : Fred Houénou annonce la création d’un parti moderne et prépare déjà 2021

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(« C’est ensemble que nous dessinerons le Bénin que nous voulons à partir de 2021 ; … engageons-nous  avec courage et générosité au côté de Patrice Talon pour le Bénin et les béninois», dit-il)

Depuis la démission de Fred Adriano HOUENOU de la FCDB le 09 février 2020, le bureau politique de son mouvement politique, RAP, envisage transformer ce mouvement en un vaste parti politique avant les présidentielles de 2021. « Mon souhait est qu’ensemble nous construisons tout au long de ces  prochains mois, la formation politique la plus moderne, la plus démocratique et la plus nombreuse du Bénin », dit-il. Il annonce les grandes lignes et la vision du futur parti qui servira de levier aux activités politiques. A moins de 12 mois pour y arriver, Fred Adriano HOUENOU adresse un message fort aux membres des sections de son futur mouvement politique. « C’est ensemble que nous dessinerons le Bénin que nous voulons à partir de 2021 », dit-il.  La coïncidence de son message avec la célébration des 4 ans de gestion du Président Talon est donc  évocatrice. Aux membres des sections de son futur mouvement politique, il se fait clair :  « engageons-nous  avec courage et générosité au côté de Patrice Talon pour le Bénin et les béninois ». Lire l’intégralité de son message aux membres des sections du RAP (Rassemblement pour une Alternative Progressiste) en date du 06 Avril 2020.

 

La Rédaction

 

Message aux camarades membres des sections du RAP

Cotonou le 06 Avril 2020

Mes chers amis

Depuis notre démission de la FCDB le 09 février 2020, l’ambition affichée par le bureau politique est de réussir à transformer notre mouvement en un  vaste parti politique avant les présidentielles de 2021.

A la date d’aujourd’hui, Il nous reste théoriquement moins de 12 mois pour y arriver , mon souhait est donc qu’ensemble nous construisons tout au long de ces  prochains mois , la formation politique la plus moderne, la démocratique et la plus nombreuse du Bénin. C’est un enjeu considérable.  Il s’agit ni plus ni moins que de réconcilier les béninois avec la politique.

Nous devons devenir une formation politique de masse dans laquelle les béninois de tout âge,  de toutes origines,  de toutes conditions pourront se rassembler,  débattre,  proposer,  compter, décider. Nous ne devons à aucun prix nous laisser enfermer dans la représentation d’une catégorie socioprofessionnelle ou d’une couche sociale.     Que les professions libérales et les jeunes croient en nous c’est bien mais insuffisant.

Je vous demande de vous ouvrir au Bénin du travail dans toute sa diversité. Je vous demande de faire une place aux salariés,  aux classes moyennes,  aux fonctionnaires, aux jeunes,  qu’ils soient étudiants,  qu’ils soient engagés dans la vie active,  sans lesquels rien ne sera possible, aux artistes,  aux femmes à qui il nous faut donner un rôle sans précédent.  En bref je vous exhorte à faire du RAP le parti de tous les béninois.

Pour relever le défi il y a 3 mots dont je vous propose qu’ils servent de cadre à toutes nos actions,  qu’ils soient la référence systématique de toutes nos démarches,  qu’ils rythment tous nos rendez-vous. Je veux que nous soyons les plus créatifs, les plus libres, plus unis.

La créativité d’abord.  Il s’agit sans doute du déficit le plus criant de la vie politique béninoise.  Que de formules creuses,  que d’idées convenues,  que de consensus hypocrites dont le seul but est d’éviter la résolution de problèmes qui pourtant ne peuvent plus attendre ! Je le dis parce que je le pense au plus profond de moi-même.

La liberté ensuite. Elle ne doit pas seulement être le mot magique pour lequel tant d’hommes à travers le monde ont payé le prix le plus cher. La liberté au RAP, ce ne doit être un slogan, ce doit devenir une réalité.  Au plus profond de moi-même je crois que rien d’utile ne peut se construire sans un débat préalable et approfondi.  Le RAP doit être le lieu des grands débats de la société béninoise.

Pendant que dans les autres partis, les gens s’invectivent, règlent leurs comptes,  se livrent à des anathèmes, je vous demande de vous passionner et vous engager dans le débat d’idées. Saisissez-vous des sujets déjà traités par le comité politique et qui ont été transmis par les présidents des fédérations en apportant vos contributions aux réflexions initiales.  C’est ensemble que nous dessinerons le Bénin que nous voulons à partir de 2021. Il ne doit y avoir aucun sujet tabou. Au RAP on doit pouvoir parler de tout. Le droit à l’expression et à la parole doit être reconnu à chaque militant. Je dénie à quiconque la possibilité de cadenasser un débat,  de le réduire ou pire de l’interdire. S’il y a peu d’adhérents dans les formations politiques au Bénin c’est que trop souvent les béninois ont le sentiment que dans les partis politiques la parole est confisquée.  Au RAP la parole est libre. Elle est libre d’abord vis à vis de la direction du mouvement et notamment de son président. Je n’ai pas à vous imposer mon point de vue, et à l’inverse je ne renoncerai pas à mes convictions même si elles sont minoritaires.  Il ne s’agit pas de construire un club de partisans tout entier dévoué à ma cause ou pire un clan ou une secte.  Il s’agit de bâtir une formation diverse où chacun pourra trouver sa place.  En tant que président du mouvement, je dois convaincre de la pertinence de la ligne stratégique que je propose, mais vous devez être libre de l’amender, de la contester ou de la soutenir.  En clair on n’est pas obligé de penser systématiquement comme moi, uniquement parce que je suis le président.

Dans le cadre de notre soutien au gouvernement, le RAP ne restera pas derrière, elle sera devant pour fixer une perspective, pour gagner la bataille de la communication,  pour porter des thèmes novateurs pour convaincre notre électorat. C’est ainsi que nous couvrirons le spectre le plus large. Le RAP doit être le porte-voix de nos électeurs. Le RAP doit être l’expression des souhaits politiques des béninois y compris lorsque ces derniers manifestent des impatiences. Le RAP c’est un lieu où l’on peut débattre de tout sans être accusé de manquer à la solidarité ou même à la loyauté.

L’unité enfin.  On l’invoque toujours, et en général quand on en parle c’est que c’est déjà trop tard et que la division a provoqué des ravages.  L’unité d’un parti politique ne se décrète pas.  Je dirai même qu’elle ne s’impose pas. L’unité ce n’est que la conséquence d’un état d’esprit, d’une volonté de vivre ensemble, de la certitude qu’auront tous les membres de notre famille qu’ils seront considérés dans leur personne comme dans leurs convictions, avec loyauté.

Mes chers amis, engageons-nous  avec courage et générosité au côté de Patrice Talon pour le Bénin et les béninois.

 

Fred Adriano HOUENOU

 

PS : partagez ce message avec les adhérents dans vos communes

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