Drame : En prison pour son implication dans le meurtre de trois personnes, il tue son codétenu

Société

Un Pakistanais âgé de 42 ans a tué son codétenu alors qu’il était en prison pour avoir été impliqué dans le meurtre de trois septuagénaires d’une même fratrie. La scène se serait produite en Espagne dans la prison d’Estremera, en banlieue de Madrid.

L’annonce a été faite samedi dernier par une source judiciaire. Dilawar, un Pakistanais, inculpé en Espagne du meurtre de trois septuagénaires vient de tuer son compagnon de cellule. Lui même aurait avoué en janvier être impliqué dans un triple homicide.

Selon la Cour supérieure de justice de la région de Madrid, la victime serait un prisonnier bulgare de 39 ans. Dilawar lui aurait donné des coups mortels dans la cellule qu’ils partageaient ensemble.

Le tribunal indique que « Dilawar, accusé du meurtre de trois personnes âgées dans la ville de Morata de Tajuna en décembre dernier, fera l’objet d’une enquête dans cette nouvelle affaire de commission supposée d’un crime d’homicide intentionnel ».

En janvier dernier, Dilawar se serait rendu à la police et avait reconnu son implication dans le triple meurtre en décembre de deux sœurs et de leur frère handicapé dans la ville voisine de Morata de Tajuna. Les corps des trois septuagénaires membres de la même fratrie avaient été découverts à la même période après que des voisins les ont manqué depuis plusieurs semaines.

Le triple assassinat serait lié à une histoire d’escroquerie sentimentale en ligne. Selon les faits, les deux sœurs auraient entretenu une relation à distance sur Internet avec deux individus se faisant passer pour des militaires américains. Les escrocs les auraient poussées à leur envoyer de l’argent, les forçant à emprunter à des proches et notamment à Dilawar, locataire d’une des sœurs. Ce dernier aurait prêté au moins 50 000 euros aux deux sœurs, une somme qu’elles n’auraient pas remboursée dans le délai.

En colère, le Pakistanais avait commis une violente agression à l’encontre de l’une d’elles en 2023 et etait jeté en prison avant d’être libéré quelques mois après.

La police a soupçonné que les trois corps découverts, partiellement brûlés, ont été battues à mort avec une barre de fer.

FK