Fin de l'atelier régional  de gestion des eaux souterraines transfrontalières : Des recommandations techniques formulées

Société

Au Bénin, les travaux entrant dans le cadre de l’atelier régional d’échanges d’expériences de gestion des eaux souterraines transfrontalières démarrés le mercredi  22 octobre 2025, ont pris  fin ce vendredi. Trois jours durant, des recommandations techniques et opérationnelles ont été formulées  en vue d’alimenter les matrices nationales d’intervention et de renforcer la résilience des eaux souterraines et de surface.

Venus du Bénin,  Burkina-Faso, Mali,  Mauritanie, Niger et Nigéria, les participants à cet atelier sont satisfaits du déroulement des travaux de trois jours. Procédant à la clôture des travaux, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’énergie de l’eau et des mines, représentant le ministre José Tonato,  Dambaro Anassi point focal du projet NB-ITTAS,
a remercié les participants pour leur forte mobilisation  sur Cotonou. Cela témoigne, selon  lui,  de l’importance qu’ils accordent au projet NB-ITTAS. Ils ont passé aux peignes fins dira-t-il ce qui est prévu dans leur chronogramme notamment les panels, les communications et surtout les échanges. »L’importance de ce projet n’est plus à démontrer d’autant plus que la gestion des eaux souterraines pour nos pays est indispensable au regard de ce qu’il permet de  capitaliser en ce qui concerne la Gestion Intégrée des Ressources en Eaux (Gire). C’est pourquoi, il a invité les participants à pouvoir tirer les  bonnes pratiques  qu’ils vont capitaliser pour la seconde phase des projets pilotes NB-ITTAS .

Le Directeur général de l’eau, Saïd Hounkponou, a rappelé l’importance de l’eau de façon globale et des eaux souterraines afin de pouvoir développer des projets. »Je voudrais bien croire que les résultats  surtout en ce qui concerne les bonnes pratiques mis en avant par chacun  des pays feront l’objet d’une meilleure valorisation  au delà même du projet NB-ITTAS  qui prend fin bientôt », a souhaité le DG/Eau. L’autre aspect sur lequel il a mis l’accent est la sensibilisation des décideurs.
« Il est indispensable de  sensibiliser nos décideurs, même si nous techniciens nous avons toutes les volontés. Il faut les rendre plus sensibles à la question de la gestion intégrée des ressources en eau, de la gestion des ressources en eau partagée et le fonctionnement de ces différents organes mis en place », a-t-il dit.

Satisfaite du déroulement de l’atelier , Soumaya Mouhli représentante de l’Observatoire du Sahara et du Sahel, s’est exprimé ainsi:  Durant, trois jours, nous avons bien travaillé faire des exercices ensemble. on a le même niveau d’informations concernant ce qui se passe au niveau de l’aquifère.

Boniface KABLA