Déjà 100 jours, Modeste Toboula, un vrai reformateur

Politique

Il a suffit seulement 100 jours, après son installation à la tête de la préfecture du Littoral au Préfet Modeste Toboula de positionner la ville département Cotonou sur l’orbite des villes modernes. L’insalubrité combattue jusqu’aux racines, la question de l’insécurité en passe d’être résolue.

L’arrivée du jeune Préfet à la tête du département du Littoral semble donner un nouveau coup de force au rayonnement de la ville de Cotonou. Modeste Toboula venu à la Préfecture du Littoral avec pleins d’ambitions ne s’est pas casé dans les quatre murs de son bureau pour administrer un département-ville stratégique comme Cotonou. Poussé par le vent du Nouveau Départ, dans ses premières heures, de courageuses décisions ont été prises pour donner le top des réformes de la période de transition comme le dit si bien le Chef de l’Etat. Le Préfet du Littoral a mis en œuvre juste après sa prise de fonction les mesures urgentes qu’il faut dans le temps et qui sont relatives à la sécurisation de la ville de Cotonou tombée sous les mains des divorcés sociaux. Comme un infatiguable, une tournée a été initiée par la suite par l’autorité préfectorale pour aller à la rencontre des administrés dans le seul dessein de répertorier les problèmes auxquels ils sont confrontés et face à quoi la mairie tarde à répondre favorablement. ‘’J’ai entamé une tournée dans les treize arrondissements pour recenser les besoins des populations et pouvoir analyser le prochain budget avant son approbation’’, a déclaré Modeste Toboula sur les antennes de la chaine nationale. Une initiative qui est fortement saluée par les Cotonoises et les Cotonois qui trouvent en ce Préfet le modèle d’un leader dont a besoin Cotonou pour se faire un nouveau visage à l’image de Accra, la Capitale ghanéenne. La spontaneité avec laquelle répond le Préfet sur certains sujets fait dire aux uns et autres que Modeste Toboula est un robuste et qu’il ne doit se décourager face aux critiques subjectives des ennemis de la nation. En moins de trois mois, la circulation dans le marché de Dantokpa a été effective, les vols à mains ont cessé, le braquage en plein jour a été évité, la salubrité des lieux phares s’observe peu à peu et Cotonou renait de ses cendres pour se remettre sur la position qu’elle devrait occuper dans le concept des grandes villes au monde.
Face au risque d’impopularité, Modeste Toboula tel un gladiateur arbore les couloirs de la peur et d’intimidation et fonce tout droit pour replacer Cotonou dans son contexte. ‘’Nous avons reçu l’ordre de remettre à l’endroit tout ce qui était à l’envers’’, estime-t-il souvent dans ses sorties médiatiques. Des sorties régulières se font par le Préfet du Littoral pour apprécier les urgences des problèmes à régler pour le bonheur de ses administrés. Lesquelles se transforment rapidement en des séances de travail et de sensibilisation sur les réformes en cours et qui nécessitent l’approbation des populations à la base. Une approche jugée la meilleure par certains observateurs de la vie politique pour opérer la rupture à Cotonou géré pendant longtemps par le cœur. ‘’Il est temps qu’on cesse de gérer notre pays par le cœur, avec le cœur on pense et on gère par la tête’’ aime-t-il dire fréquemment.
Après 100 jours de gestion, le bilan est satisfaisant et augure d’un avenir meilleur pour la ville métropoliltaine du Bénin.