Proximité du centre de traitement de la tuberculose avec une école : De nouveaux cas de personnes infectées à Comè, la population en colère

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La proximité du centre de traitement et de prise en charge des malades de la tuberculose de Comé avec le complexe primaire publique de Hongodé et des maisons d’habitation, suscite la colère des populations qui dénonce un danger de santé publique avec de nouveaux cas de personnes infectées dans la localité.

Mme Mouinath Zakari, parent d’élève et vendeuse de repas dans le complexe craint d’autres contaminations. Elle crie haro sur le bodet et appelle les autorités à la rescousse pour sauver les écoliers du complexe d’une éventuelle contamination massive.

« C’est un crime flagrant que d’exposer les enfants à la tuberculose, une maladie mortelle », rapporte l’agence bénin presse qui cite le parent d’élèves. Une délégation de parents d’élèves a rencontré les directeurs du complexe pour s’enquérir de la situation et comment protéger les écoliers. Et pourtant. Selon dame Mouinath Zakari, ces multiples séances de discussions autour du sujet n’accouchent d’aucune solution qui préserve la vie aux apprenants surtout.

Ahinadjè Romaric, un riverain et usager de l’aire de jeu de l’école, relate avoir maintes fois aperçu des malades satisfaire leurs besoins dans les alentours du centre hospitalier, dépourvu de clôture. Cet amateur de football atteste que l’un de ses coéquipiers a été diagnostiqué positif à la tuberculose, suite à la fréquentation régulière du terrain de jeux de l’école, qui jouxte avec le centre, et qui leur sert de lieu d’entraînement.

Roger Dossa, un autre parent d’élèves, affirme que les enfants sont exposés et pourraient être contaminés, vu qu’une partie de l’aire de jeux de l’établissement scolaire abrite le centre de prise en charge des personnes malades de la tuberculose. Un centre hospitalier dépourvu de clôture, que confondent ces êtres innocents et vulnérables à la cour de l’école, jouant dans le sable avec tous objet dans l’espace réservés aux malades, déplore M. Dossa.

« C’est un problème de santé publique qui nécessite une mesure urgente », insistent les parents d’élèves qui appellent au secours.

 

Avec ABP

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