À trois mois du congrès de la Fesci : Course-poursuite à la machette entre des groupes d’étudiants à la cité universitaire

Santé & Culture

L’accalmie qui a été donnée de constater depuis plusieurs mois dans les cités universitaires semble être un vieux souvenir.Les étudiants de la cité universitaire Mermoz, située dans la commune de Cocody, ont eu le sommeil troublé dans la nuit du dimanche au lundi 11 septembre 2023.

La  cité universitaire de Mermoz a été le théâtre d’une course-poursuite à la machette entre des groupes d’étudiants.

Les raisons de cette nouvelle violence en cité universitaire seraient liées à l’organisation du prochain congrès de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci).

Ce congrès qui devrait avoir lieu en décembre prochain cristallise déjà les tension. La succession de Saint Clair Allah (Makelele), au terme de ses deux mandats est au centre de toutes ces tensions observées, apprend KOACI de sources proches de la Fesci.

Revenant sur la bagarre à la machette qui a eu lieu dans le lundi dernier, Patrick Oré dit Nl Gbi Kassaraté confie que tout est parti d’une question qu’il a posé dans un groupe dédié aux membres du bureau national de la Fesci.

Il explique que conformément aux statuts et règlements de la Fesci, il a juste demandé que les responsables de la Fesci songent à convoquer une assise pour trouver les dates et mettre sur pied le comité d’organisation du prochain congrès qui doit se tenir en décembre 2023.

Car ajoute-t-il, selon ces textes, les congressistes sont convoqués un mois avant les élections par le comité d’organisation pour choisir le thème du congrès puis débuté les préparatifs.

C’est donc cette prise de position qui lui a valu selon lui, des accusations de vouloir renverser leur leader de la Fesci, Allah Saint-Clair.

Selon Gbi Kassaraté, un « commando de la Fesci » fut mis en mission pour l’expulser de la cité en répression d’une supposée tentative de putsch orchestré contre le Gl Allah Saint-Clair (Makélélé).

C’est donc cette situation évoquée qui a créé les violences le lundi dernier à la cité universitaire Mermoz de Cocody.

À trois mois du congrès de la Fesci, le moins, qu’on puisse dire, c’est que la tension reste vive au sein de cette structure quant à la succession de Makelele.