Commission béninoise des droits de l’homme : Clément Isidore Capo-Chichi défend un budget de 600 millions FCFA 

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Le président de la Commission béninoise des droits de l’homme était hier jeudi face à la commission budgétaire du parlement pour defendre le projet de budget de son institution qui s’élève pour l’année 2021 à 600millions de Fcfa.

 

Clément Isidore  Capo-Chichi, Président de la Commission béninoise des droits de l’homme

«..Nous venons de passer devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale pour présenter un projet de budget de 600 millions de francs CFA pour le compte de l’année 2021. Vous savez, en tant qu’institution des Droits de l’Homme, l’Etat béninois nous a confiés une de ses obligations principales qui est celle de protéger les droits de l’Homme sur l’ensemble du territoire de la République du Bénin. La protection ici s’assimile  en une obligation de prévenir ; prévenir que la violation survienne. Et si elle survenait, œuvrer à ce que la justice soit rendue de façon équitable, dans un délai raisonnable et une fois que la justice est rendue, que la personne condamnée puisse exécuter sa peine dans des conditions humaines. Tout cela nécessite une certaine éducation à la culture des Droits de l’Homme. Tout ceci nécessite un engagement de la part de tous les pouvoirs à savoir, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire, mais également du quatrième pouvoir, les hommes de médias. C’est à cet exercice que nous nous sommes adonnés devant les  députés qui ont fait beaucoup de recommandations comme à leur habitude. Ils se sont sérieusement préoccupés d’abord des conditions dans lesquelles travaillent les membres de la commission mais ils ont également souhaité qu’un accent particulier soit mis sur nos frères qui sont en marge de la société pour qu’ils puissent être éduqués à pouvoir se réinsérer dans la société une fois qu’ils auraient purgé leurs peines. Ils se sont également souciés du personnel pénitentiel et nous ont encouragés à travailler à ce que la valeur sociale du travail qu’ils font au quotidien puisse être reconnue par l’Etat. Nous avons accueilli favorablement leurs observations et nous avions souhaité, chaque fois que nous venons au parlement, que les députés, représentants du peuple, puissent accompagner  la commission dans sa mission qui est celle de promouvoir les Droits de l’Homme et de les protéger sur l’ensemble du territoire de la République du Bénin… »

 

Propos recueillis par Fréjus MASSIHOUNTON

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