Démission de 168 militants de l'UP le Renouveau à Porto-Novo : « Cette vague de démission apparaît comme un coup d’épée dans l’eau »

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Depuis ce 25 mars 2024, dans un courrier adressé au président de l’Union Progressiste le Renouveau, on apprend la démission de quelques militants  de l’UP le Renouveau de Porto-Novo. Ce qui aurait pu causer un séisme, s’est transformé en une banalité puisque non seulement les mobiles de la démission ne tiennent pas mais également les démissionnaires n’ont aucune base. Rien que des vendeurs d’illusion qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. 
  À y voir de près, cette vague de démission apparaît comme un coup d’épée dans l’eau. Juste un non évènement car ces départs n’entament en rien les ancrages du parti dans la ville capitale. Ces annonces de démission ne sont rien d’autres que des manœuvres politiques orchestrées pour mettre à mal la cohésion qui existe au sein de la coordination communale du parti UP le Renouveau de Porto-Novo.
   Pour cause, ces militants sont affichés pour la plupart comme  des « opportunistes » qui par le passé, étaient dans les bonnes grâces du maire Charlemagne Yankoty.
Des arrivistes politiques qui ont juste été pour un temps des « jouisseurs » du système. Ces gens ont eu à bénéficier des grâces et largesses du parti depuis l’arrivée du maire qui a permis leur positionnement dans quelques structures. Ainsi ils ont pu jouir de certains avantages de leur proximité avec le maire dont ils viennent d’abuser publiquement de la confiance à travers cette démission. Car jusqu’à un passé très récent, la plupart d’entre eux rasaient les murs auprès du maire qui, vu son sens d’écoute et son amour du prochain, a essayé de leur offrir des postes et d’autres privilèges pour subvenir à leurs besoins. Mais puisque la trahison est dans leurs veines,  force est de constater que ces derniers poignardaient le maire dans le dos. Il a fallu que le maire constate cela et réagisse en les
sautant de leurs postes d’une part et  en leur arrachant ces privilèges qu’il a logiquement concédés à d’autres militants qui sont en attente depuis d’autre part, pour que ces frondeurs commencent par faire agiter leurs menaces. N’ayant pas obtenu gain de cause, ils ont préféré prendre la clé des champs. Ces démissionnaires sont des plaisantains qui cherchent à vendre des illusions.
Ils n’ont aucune popularité, aucun militant derrière. C’est rien qu’un groupuscule de deux ou trois personnes qui s’agitent. Affaire à suivre.
Source: Emblème du jour