Candide Azannaï, l’ex-ministre de la défense a retracé ce 4 mai à Cotonou, l’histoire de son « enlèvement manqué » le 4 mai 2015, deux ans après.
La sortie du 4 mai n’est pas une occasion pour parler de « ma démission », a déclaré le ministre Candide Azannaï face à ses militants venus nombreux ce jeudi 4 mai 2017 commémorer cette date annoncée à grand renfort médiatique. Candide Azannai a préféré retracer l’histoire de son enlèvement manqué.
Soutenu par des admirateurs et sympathisants venus l’écouter, l’ex ministre de la défense a été succint. « J’étais avec un certain nombre de députés dans la maison du député, le Président Aditi Houdé Valentin pour réfléchir sur l’élection au perchoir du président Adrien Houngbédji. Je m’étais rendu à cette réunion qui a commencé à 22 heures et qui a pris fin à une heure du matin. C’est donc du retour de Calavi de chez le président Houdé que j’ai eu les premières informations. Ces informations me proposaient trois scénarii. Soit fuir de Cotonou et du Bénin, soit aller me rendre et le troisième prendre mes responsabilités », a raconté l’honorable Azannaï. L’ex ministre de la défense du président Talon et député alors affirme avoir préféré « ne pas fuir ». Son enlèvement manqué, dit-il, aurait pour objectif de « condamner l’assemblée nationale », et par ricochet la marche de la démocratie. Son courage, dit-il, aura payé et a donné lieu au 19 mai 2016. Allusion faite à l’élection de l’actuel président de la république, Patrice Talon, au second tour de l’élection présidentielle de 2016.
Faut-il le préciser, cette arrestation manquée de Candide Azannai avait donné lieu à une tension sociale à nulle autre pareille à Cotonou. Les populations de son quartier, Zogbo, sont sortis massivement et ont envahis des rues de la capitale économique du Bénin, Cotonou.
Et ce 4 mai, pour commémorer cette date du 04 mai 2015, il y a eu une forte mobilisation de responsables et militants du parti ‘’Restaurer l’espoir’’ du ministre Azannai, et autres admirateurs et invités. Candide Azannaï a sympathisé avec les populations de Zogbo et environ.
Une messe d’action de grâce à l’église catholique de Zogbo a eu lieu avant le grand rassemblement à un carrefour du même quartier où Azannai a repris du poil de la bête dans sa vie politique.