Adidjatou Mathys et Alassane Seidou dévoilent les grands axes de leur budget pour 2017

Actualités

Plusieurs Ministres ont planché vendredi passé devant la commission budgétaire de l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’étude globale du budget de l’Etat gestion 2017. Dans le lot de ces ministres, on note la présence du ministre Adidjatou Mathys du travail, de la fonction publique, et des affaires sociales et de Alassane Seidou, Ministre de la santé. Suivez leurs déclarations à la fin des travaux.

Adidjatou Mathys, ministère du travail, de la fonction publique, et des affaires sociales
« Le montant du budget de mon ministère qui aujourd’hui regroupe 4 anciens ministères était de 27,5 milliards de Fcfa en 2016 et est passé en 2017 à 32 milliards de Fcfa soit une augmentation de 17,5% »
«…Au titre du projet de budget général de l’Etat, gestion 2017, les grandes orientations en ce qui concerne mon département ministériel, le ministère du travail, de la fonction publique, et des affaires sociales, c’est de rendre performante l’administration publique, la mettre au service de toute la population et surtout des personnes vulnérables que sont les handicapés, les enfants en difficulté, les orphelins, les personnes du troisième âge et tout autre personne en difficulté. Le montant du budget de mon ministère qui aujourd’hui regroupe 4 anciens ministères était de 27,5 milliards de Fcfa en 2016 et est passé en 2017 à 32 milliards de Fcfa soit une augmentation de 17,5%. Je voudrais dire que contrairement à l’opinion nationale que le gouvernement du président Patrice Talon ne s’intéresse pas au volet social, il faut dire que 67% du budget y est consacré. Nous avons deux grands projets qui est la promotion des populations actives en général et des populations vulnérables en particulier sans oublier les femmes que nous devons mettre au travail et en coopérative pour qu’elle contribue davantage à l’essor économique, à la promotion de la famille et du genre. Nous allons nous déployer pour qu’en 2017, la population béninoise sente effectivement que le président Patrice Talon, s’intéresse bien au volet social. Comme je l’ai annoncé aux députés, il y a un programme intéressant qui va certainement se mettre en place en 2017 et que nous appelons Assurance de Renforcement du Capital Humain (ARCH) qui comprend 4 volets à savoir l’assurance maladie, l’assurance retraite, la formation et l’accès au crédit. Nous avons déjà l’expérience en matière de microcrédit et en matière de renforcement de capacité des structures financières décentralisées. Nous allons mettre tout ça ensemble pour avoir un gros projet. Il ne suffit pas que la population à travers le Ramu, mais faudrait-il encore lui permettre d’avoir le renforcement des capacités, lui donner de la formation pour travailler et lui organiser sa retraite. C’est l’un des plus ambitieux programmes du gouvernement et nous battrons pour que ça réussisse. Je viens d’ailleurs d’une mission à Abidjan en Côte d’Ivoire où un travail est en train d’être fait sur le Ramu. Nous sommes allés voir ce que nous pouvons prendre de ce forum international pour réussir la mise en place de notre projet au niveau national… »

Alassane Seidou, Ministre de la santé « Le budget de mon département ministériel est de 82 milliards de Fcfa avec un accroissement de 14% dû à l’investissement »

«…Le budget de mon département ministériel est de 82 milliards de Fcfa avec un accroissement de 14% dû à l’investissement. Nous avons beaucoup d’ambitions et de grands projets pour l’année 2017. Au nombre de ces projets, nous pouvons citer la construction d’un centre de santé de référence. C’est un hôpital qui va jouer le rôle que le Cnhu joue actuellement. Le Cnhu redeviendra alors un centre de santé départemental. Nous avons l’ambition de construire des laboratoires que nous allons démarrer en 2017 et les achever avant la fin du mandat. Nous avons prévu 3 laboratoires de biologie dans 3 différents départements et un laboratoire d’anatomie-pathologie. Nous avons aussi prévu l’équipement de nos centres de santé ; c’est-à-dire améliorer le plateau technique. Aujourd’hui, c’est notre plus grand problème. Nous avons des centres qui ne sont pas totalement opérationnels à cause du plateau technique qui n’est pas au point. Ce plateau technique, nous allons l’améliorer. L’autre problème que nous avons, c’est le recrutement des agents. Nous avons besoin de beaucoup d’agents dans le secteur et surtout des spécialistes. Nous prévoyons former à partir de 2017, environ 100 agents. Les 100 ne sortiront pas au cours de la première année. Nous allons d’abord commencer par recruter ceux qui sont déjà disponibles sur le terrain (…) Les députés ont voulu comprendre beaucoup de choses comme la question de la mise en affermage de 3 hôpitaux de zone. Ils ont aussi voulu en savoir plus sur le fonctionnement des centres de santé, à l’hémodialyse. Cependant, ils sont d’accord avec nous.

Cependant, ils sont d’accord avec nous par rapport au programme et projets que nous avons retenus pour 2017. Par rapport au Cnhu, vous savez qu’il reçoit beaucoup de subventions de l’Etat. Plusieurs infrastructures du Cnhu sont réalisées par le gouvernement. L’Etat a contribué à équiper le Cnhu. C’est vrai que l’Etat doit aussi au Cnhu, mais le gouvernement est dans la dynamique de rembourser progressivement ces dettes. Les dispositions sont en train d’être prises pour que l’Etat puisse payer les dettes du Cnhu pour son meilleur fonctionnement (…) Sur le plan social, le fonds des indigents est maintenu, la gratuité de la césarienne est maintenue, la prise en charge des personnes atteintes du l’hépatite est maintenue, le fonds pour l’évacuation sanitaire est maintenue, la prise en charge du paludisme pour les femmes enceinte et l’enfant de 0 à 5 ans est maintenue… »